Silence et effacement

La plupart des gens fuient le silence et le vide qu'ils retrouvent en eux et courent après des plaisirs en pensant que ceux ci vont les satisfaires mais vu la nature transitoire et impermanente de la vie, ils ne le sont jamais. En fait il faut embrasser ce vide même que l'on voudrait fuir, et ce vide se révèle être l'absolu lui-même et la se trouve la véritable plénitude.

Remplis de cette plénitude on peut apprécier le moment tel qu'il est sans aversion ni avidité, sans avoir à courir après des chimères. Même ce qui semblait banal se colore de lumière et d'amour. L'intensité de la vie n'est pas dans le phénomène, il est dans la présence à l'être. C'était la, au coeur même de l'être tout ce temps.

Texte de Pierre Vaillancourt partagé sur Facebook le 18 juillet 2019.

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" Quel moment de grâce lorsque le silence parfait nous pénètre, que tout devient paisible. Toute inquiétude a disparue, le passé est oublié, l'avenir n'est pas encore la, les désirs dorment. Il n'y a plus rien que le moment présent et ce moment présent est rempli de Dieu. Alors notre coeur s'épanouit. On a l'impression d'entrer dans une cathédrale irradiée de soleil et de s'approcher du sanctuaire...

Alors prier n'est plus parler, mais être dans un silence de plénitude, dans la vérité de Dieu, sous son regard, qui, loin de foudroyer l'âme, la relève, la ressuscite. Lorsque tout se fait silencieux dans notre coeur, que toutes les voix se taisent, on entend quelque chose de grandiose et d'impressionnant: le mystère de Dieu, le silence de Dieu. Ce n'est pas un silence de mort, c'est plutôt une plénitude comme la beauté d'une nuit étoilée ou d'un midi d'été pétillant de vie dans un endroit solitaire. "

- Conrad de Meester

Partagé par Pierre Vaillancourt sur Facebook le 18 juillet 2019

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Le Je me dépasse, il ne m'appartient pas. Je ne le contrôle pas, je ne le mène pas. Je ne peux que m'abandonner a ce qui vit et se fait par lui même dans un élan et c'est dans cet effacement, en plongeant dans ce vide que je deviens vraiment vivant, que la vraie nature d'être libre, joyeuse et aimante se révèle. C'est depuis cet espace de silence que le Je se met à danser avec le monde me libérant de la prison de ce que je croyais être.

C'est une mort qui précède une renaissance et la fin de l'illusion de la séparation car ce je qui me porte est le même je qui est au coeur de tout

Ce qui est et alors il n'y a plus que l'Etre que je vois en tout et en chacun dans ce Nous qui est Un sans aucune séparation et qui me dépasse.

Texte de Pierre Vaillancourt partagé le 17 juillet 2019

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Date de dernière mise à jour : 11/08/2020

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