LES POISSONS À BANNIR POUR ÉVITER L’EMPOISONNEMENT AU MERCURE

Le mercure, un métal lourd, est extrêmement mauvais pour le cerveau, en plus d’être difficilement éliminé par le corps humain.

Le mercure et le méthylmercure

D’après un rapport de la FDA, le mercure se trouve naturellement dans l’environnement, et peut aussi être relâché dans l’air suite à la pollution industrielle. Le mercure retombe dans l’atmosphère, et peut s’accumuler dans les fleuves et océans. Il est ensuite transformé en méthylmercure dans l’eau.

C’est le méthylmercure qui est le plus dangereux pour les foetus et les jeunes enfants.

Les poissons absorbent le méthylmercure en se nourrissant, et le stockent, faute de pouvoir l’éliminer. Certaines espèces en stockent plus que d’autres, en fonction de ce qu’ils mangent, c’est pourquoi les niveaux varient d’une espèce à l’autre.

On retrouve du méthylmercure chez tous les poissons, néanmoins, il va sans dire que les poissons ayant une longue durée de vie en accumulent bien plus au cours du temps. C’est pourquoi les gros poissons sont les plus à risque.

Les poissons à éviter et à privilégier

La FDA a publié un tableau indiquant les niveaux de mercure dans les différentes espèces de poissons comestibles et non-comestibles. Attention toutefois, ce tableau date de 2012, les résultats des analyses ont sûrement changé depuis, n’hésitez pas à vous tenir au courant.

Les poissons à éviter

Parmi les espèces de poissons les plus contaminés, on retrouve, par ordre de dangerosité (en rouge, ceux à proscrire à tout prix) :

  • La famille des Malacanthidae ;
  • L’espadon ;
  • Le requin ;
  • Le maquereau roi ;
  • Le thon (thon obèse, frais ou congelé) ;
  • Le marlin ;
  • Le maquereau espagnol (du Golfe du Mexique) ;
  • Les hoplosthètes oranges ;
  • La sous-famille des Epilephelinae (notamment les mérous).

Parmi les personnes les plus sensibles, les femmes enceintes doivent à tout prix éviter les poissons cités ci-dessus, au risque d’empoisonner fortement leur progéniture.

Les poissons à privilégier

Parmi les poissons les moins contaminés, que l’on peut donc consommer de façon sûre, on retrouve, dans l’ordre (en gras, les poissons les plus sûrs, du fait de leur courte longévité) :

  • Les coquilles Saint-Jacques/les pétoncles ;
  • Les palourdes ;
  • Les crevettes ;
  • Les huîtres ;
  • Les sardines ;
  • Les tilapias ;
  • Le saumon (frais, congelé, ou en conserve) ;
  • Les anchois ;
  • Les poissons-chats ;
  • Le lieu noir ;
  • Le calamar/l’encornet ;
  • Les écrevisses et langoustines ;
  • Le maquereau de l’Atlantique ;
  • L’alose (poisson nord-américain) ;
  • Le mulet/la muge ;
  • Le merlan ;
  • Le haddock (pêché en Atlantique) ;
  • Le poisson plat ;
  • Le stromaté ;
  • Le crabe.

La fréquence de consommation du poisson

Selon la FDA, vous pouvez toutefois consommer du poisson, même contaminé au mercure, par petites doses, ou par périodes.

Par exemple, si vous consommez du poisson légèrement contaminé pendant une semaine, vous éviterez d’en manger la semaine suivante pour diminuer les risques.

Si vous voulez mon avis, je pense qu’il faut toutefois être très vigilant, malgré les recommandations de la FDA, car le mercure, comme tous les métaux lourds, est difficilement éliminé par le corps, et se stocke dans le cerveau.

Remplacer le poisson par d’autres sources d’Oméga-3

Les Oméga-3 soient présents dans divers aliments végétaux :

  • Les graines de lin et l’huile de lin ;
  • Les graines de chia (pas plus de 15g/jour) ;
  • Les graines de chanvre et l’huile de chanvre ;
  • L’huile de colza ;
  • Les noix ;
  • La mâche, le chou, la laitue ;
  • Les micro-algues, comme la spiruline.

Malheureusement, ces sources d’Oméga-3 ne remplacent pas certains nutriments essentiels trouvés dans le poisson. Il est donc recommandé de manger quand même du poisson (sauf si vous êtes végétarien/végétalien), notamment ceux qui sont recommandés dans la liste ci-dessus.

Pour ce qui est du dosage, la FDA recommande de consommer du poisson à faible teneur en mercure au maximum deux à trois fois par semaine, ou en-deça de 350 g par semaine.

Les poissons pêchés en famille/entre amis

Si vous pratiquez la pêche, assurez-vous de pêcher des poissons à faible teneur en mercure, en jetant un oeil aux consignes locales. Si vous manquez d’indications, évitez d’en consommer plus d’une fois (ou 180g) par semaine.

Le poisson radioactif

Cela risque d’attrister les amateurs de poisson : le mercure n’est pas le seul danger à éviter.

Depuis l’incident de Fukushima, il va sans dire que de grandes quantités d’éléments radioactifs se sont répandues dans les océans, en particulier dans l’océan Pacifique et les mers alentours.

Voir demain  : La contamination des fruits de mer et du sel marin par les microplastiques

Prenez soin de votre santé et de ceux qui vous sont chers,

Par Valentin SterckmanChercheursDeVérités

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Date de dernière mise à jour : 20/11/2019

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