DEVRAIT ETRE MEDITEE PLUTOT QUE LUE - 2

CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - LETTRE 2 - 2

Pendant que je reprenais des forces, j’étudiais avec applications les Ecritures, afin de pouvoir rencontrer les Pharisiens et les Scribes en toute confiance. Il était assez impératif que je connaisse ce qui avait été écrit au sujet du Messie car j’étais convaincu d’être celui dont avaient parlé les prophètes. Je pouvais vraiment sauver des gens de la misère, de la maladie et de l’indigence et même leur rendre la santé et la prospérité en leur révélant la  vérité concernant le Royaume des Cieux et la Réalité du « Père ».

Lorsque je sentis que j’étais suffisamment préparé à sortir pour enseigner et guérir, pour plaire à ma mère, j’acceptai d’aller, un jour de Sabbat, à la synagogue à Nazareth et de parler à l’assemblée des fidèles.

Selon la tradition, je me levai et l’on me tendit Esaïe à lire. Je choisis le passage prophétisant la venue d’un Messie qui libérerait le peuple juif de tout esclavage.

L’esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a oint

Pour prêcher

La bonne nouvelle aux humbles,

Il m’a envoyé pour annoncer aux captifs la liberté,

Et pour redonner la vue aux aveugles,

Pour libérer les opprimés,

Pour proclamer l’année de grâce du Seigneur.

Puis je le rassis en disant : « Aujourd’hui, vous voyez cette prophétie se réaliser en moi. »

On vit le choc et la stupéfaction se peindre sur les visages des hommes, mais je continuai à parler, sachant que le « Père » me dirait quoi dire. Les mots me vinrent sans hésitation.

Je parlai de mon expérience dans le désert et racontai ma vision du bébé devenant un homme et, pendant tout ce temps, inconsciemment s’enveloppant lui-même de chaînes et de cordes, s’emprisonnait, s’aveuglant lui-même dans son obscurité intérieure et se fermant lui-même à Dieu.

J’expliquai qu’en agissant ainsi, les hommes s’exposaient eux-mêmes à l’oppression des conquérants, à l’esclavage, à l’indigence et à la maladie.

-Car Dieu est LUMIERE, dis-je. Et la LUMIERE est substance de toutes choses visibles. « Et la LUMIERE est AMOUR, qui permet à l’homme de jouir de toutes choses. »

Toutes les bénédictions d’abondance et de santé étaient à la libre disposition de celui qui aimait Dieu de tout son esprit, son cœur et son âme et qui vivait dans la stricte observance des Lois de Dieu.

Lorsque j’eus fini, le silence le plus complet régnait dans la synagogue. Je sentis que la congrégation avait vécu quelque chose d’étrange et de puissant, qu’elle avait été soulevée sur un plan supérieur de pensée et ne désirait rien qui puisse déranger la tranquillité  transcendante de ce moment.

Puis les fidèles se mirent à murmurer entre eux. Ils se demandaient qui j’étais ! Quelques-uns étaient convaincus que j’étais le Jésus dont la famille était bien connue dans le village, mais d’autres ne pouvaient l’accepter, puisque je parlais avec une telle autorité.

Malheureusement, je sentis mes anciennes réactions à ces hommes religieux ressurgir en moi. Je savais qu’ils m’avaient méprisé dans le passé et je m’attendais donc à être rejeté. Je revins à mes attitudes de défi d’autrefois et les mis dans une profonde colère. Par mes réactions humaines, j’invitai le désastre. Et désastre il y eu presque.

Les hommes les plus jeunes, poussés par leurs aînés, me sautèrent dessus et me hissèrent au sommet du plus haut rocher pour me précipiter vers ma mort, mais je priai mon « Père » pour qu’il me délivre. Soudain, il sembla qu’ils étaient si excités qu’ils ne savaient plus ce qu’ils faisaient et dans la mêlée, je réussis à me faufiler dehors et à m’enfuir.

C’était étrange, ils ne semblèrent pas remarquer que je n’étais plus là.

Vilainement secoué par mon expérience, je réussis à envoyer un message à ma mère, disant que je quittais Nazareth immédiatement et que je descendais à Capernaüm ville charmante au bord de la mer de Galilée.

Je pensai d’abord rejoindre de vieilles connaissances, mais je sentis intuitivement que ce n’était pas la chose à faire. Et donc, tout au long du chemin et à mon entrée dans la ville, je priai le « Père »de me diriger et m’aider à trouver un logement. Je n’avais pas d’argent et ne voulais pas mendier.

En marchant dans la rue, je vis venir à moi une femme d’âge moyen, les bras lourdement chargés de paniers. Elle semblait affligée. Elle semblait avoir pleuré. Sr une impulsion, je l’arrêtai et lui demandai où je pourrais trouver à e loger. Elle me répondit brièvement qu’elle m’aurait bien offert un lit mais qu’elle avait un fils malade à la maison. Elle ajouta qu’elle était allée acheter des provisions pour nourrir les « consolatrices » qui s’étaient déjà réunies pour se lamenter dès que son fils serait mort. Mon cœur s’affligea pour elle mais se réjouit également. J’étais à l’instant même conduit vers quelqu’un que je pouvais aider.

Je lui exprimai ma sympathie et offris de lui porter ses paniers à la maison.

Elle me regarda un instant, se demandant qui je pouvais bien être, mais fut apparemment satisfaite de mon apparence et de ma tenue. En chemin, je lui dis que je pourrais probablement aider son fils.

-Es-tu médecin, demanda-t-elle ?

Je répondis que je n’avais pas appris la médecine mais que je pourrais tout de même l’aider.

En arrivant à sa maison – belle, grande et bien construite en pierre, indiquant un certain statut social et de la prospérité -, elle m’amena vers son mari en lui disant :

-Cet homme dit pouvoir aider notre fils.

Il inclina la tête d’un air morose, sans rien dire. La femme, qui s’appelait Miriam, m’éloigna en disant qu’il était dans la détresse et très en colère.

-C’est notre fils unique parmi beaucoup de filles et il accuse Dieu d’avoir rendu l’enfant malade. Miriam se mit à pleurer. S’il parle ainsi contre Dieu, quels maux vont encore nous tomber sur la tête ?

-Console-toi, dis-je, ton fils sera bientôt guéri.

Elle me regarda en hésitant mais me conduisit à la chambre dans laquelle gisait le garçon. Il y régnait une chaleur suffocante et elle était pleine de gens bien intentionnés, tristes et bavards. Je demandai à la mère de vider la chambre mais les visiteurs refusèrent. Ils voulaient voir ce qui allait se passer et il ne partir qu’à contrecœur lorsque Miriam appela son mari pour leur parler. Je pus les entendre discuter avec le père dans la chambre voisine.

Que pensait-il que cet homme pût faire, si le médecin avait été incapable d’aider le garçon ? Le père entra dans la chambre pour voir lui-même.

Son fils était pâle comme la mort et avait une fièvre élevée. La mère expliqua qu’il ne gardait pas la nourriture et qu’il avait la diarrhée. Cela faisait plusieurs jours qu’il était dans cet état et il avait perdu tellement de poids que le médecin avait dit qu’on ne pouvait rien faire pour lui. Il allait probablement mourir.

J’imposai les mains sur la tête du garçon et je priai, sachant, en la remerciant de tout mon cœur que la VIE « Père » affluerait dans son corps à travers mes mains. Ainsi, le travail de guérison serait accompli. Je sentis une chaleur extrême et une vibration me picoter les mains, et la Puissance se répandre dans son corps frêle. Je fus submergé d’une reconnaissance joyeuse. Que la « Vie Père » était extraordinaire et merveilleuse lorsqu’on la laissait faire son œuvre naturelle de guérison !

Sa mère et son père, regardant anxieusement et se demandant ce qu’il allait se passer, se tenaient mutuellement les mains et observaient attentivement. Lorsqu’ils virent les couleurs de leur fils passer du blanc à un éclat plus sain, ils poussèrent des exclamations d’étonnement et de joie. Après un certains temps, le garçon me regarda en disant distinctement :

-Merci. Je vais bien maintenant. J’ai faim et j’aimerais manger quelque chose.

Sa mère rit de bonheur et le serra contre elle, mais elle avait l’air d’appréhender quelque chose :

-je ne peux pas te donner à manger, mon fils. Le docteur serait fâché. En effet, le docteur lui avait ordonné de ne lui donner que de l’eau. Je souris et dis :

-Il est guéri. Tu peux lui donner du pain et du vin et les gardera.

Son père, Zedekiak, était transporté de joie et de gratitude. Après avoir embrassé son fils bien-aimé, il se tourna vers moi et me serra chaleureusement les mains. Il me tapotait l’épaule en secouant la tête, incapable de parler car les larmes lui coulaient le long de joues.

Lorsqu’il eût repris contenance, il traversa le salon et dit aux gens qui y étaient :

-Mon fils, à l’article de la mort, est revenu à la vie !

Ses paroles furent accueillies avec de grands cris de joie, d’enthousiasme, des exclamations d’incrédulité, des questions, des rires et des félicitations. La mère de l’enfant se tenait là, la figure illuminée de sourires.

Après cela, il ne fut plus question de chercher un logement. Lorsque Zedekiah dit aux visiteurs bien intentionnés que l’enfant était guéri, et que le garçon lui-même apparut souriant à la porte en demandant à nouveau à manger, les « consolatrices » se réunirent toutes autour de moi et m’invitèrent chez elles. Je préférai cependant rester chez le père de l’enfant, qui disait maintenant qu’il avait beaucoup de questions à me poser et qu’il espérait que je pourrais y répondre.

Après que la nourriture et du vin furent placés sur la table et que chacun fut invité à manger à satiété, Zedekiah s’assit et posa sa première question. Il dit :

-Tu as fait quelque chose qu’aucun prêtre ni médecin n’a pu faire. La guérison ne vient que de Dieu. Bien que tu sois un étranger, je sens que tu dois venir de Dieu.

-Oui, répondis-je. Et les gens murmurèrent, émerveillés.

- Cette maladie qui a terrassé mon fils… Etait-elle une punition pour quelque chose que j’ai fait dans le passé ? Et comment aurais-je pu commettre un péché aussi grave que Dieu ait voulu me prendre mon fils unique ?

Beaucoup de gens approuvèrent ces paroles.

-Tu as posé la question à laquelle j’avais le plus envie de répondre, Zedekiah. Dieu nous donne la VIE et l’être, il ne nous les arracherait pas comme un homme arracherait son trésor à un autre parce qu’il est fâché contre lui. Ca c’est la manière dont l’humanité se comporte. Pas Dieu. Et Dieu n’est pas assis sur un trône, quelque part dans le ciel, comme le sont les rois qui gouvernent leur peuple. C’est ainsi qu’agissent les hommes et c’est une croyance – pas la vérité. La façon dont Dieu agit dépasse de loin tout ce que l’esprit humain peut imaginer ou rêver. Moi seul ai vu Ce qui nous donne la vie, et je sais que CE n’est pas le Dieu que nous enseignent les Rabbins. J’ai vu que cela était l’Amour Parfait et c’est la raison pour laquelle je préfère parler du « Père », car j’ai vu que Cela œuvre en chaque créature, la maintenant en bonne santé, tout comme un père humain travaille pour donner à ses enfants nourriture, vêtements et protection, dans la sécurité d’un foyer. Je L’ai « vu » en tout ce qui existe dans le monde.

DEMAIN LA SUITE DE LETTRE 2 - 3

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Date de dernière mise à jour : 24/10/2020

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