CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - 2 - LETTRE 3 – 2

Avez-vous réalisé, en lisant les deux premières Lettres, que tout ce que j’ai dit au peuple de la Palestine était le résultat direct de ce que j’avais perçu de « la réalité de l’existence » dans le désert – à savoir que rien n’était solide ?

Vous rappelez-vous que dans mon état transcendant, quand je regardais les rochers, le sable, les montagnes, l’eau de la Mer Morte au-dessous de moi, tout m’apparaissait comme un « chatoiement de poussières ? »

La roche, le sable, les montagnes, l’eau différaient les uns des autres uniquement par la différence d’intensité du « chatoiement de poussières » et par la densité apparente des poussières dans le chatoiement.

Je ne trouve pas d’autre moyen de décrire ce que j’ai vu quand j’étais sur terre, ou de transmettre les faits concernant la vraie substance de la « matière » et le tissu et la construction apparemment solides de votre monde. Dans le discours moderne, vous appelleriez probablement ce « chatoiement de petites poussières » une vibration de particules.

Peut-être pourrait-on combiner les deux termes et décrire « la réalité » visible la plus fondamentale, comme un « chatoiement de particules ». Cela rend assez bien le sentiment de « lueur rougeoyante » dans laquelle j’ai vu les particules danser.

Maintenant que j’ai dit tout ce qui précède en introduction à la narration de mes activités en Palestine, permettez-moi de vous ramener à un autre jour, il y a deux mille ans, quand le soleil brillait dans un ciel bleu très clair et que je suis monté dans les collines avec mes disciples pour tenter de faire une retraite pour me reposer, méditer et prier. Mais cela ne devait pas être. Nous avions pensé pouvoir nous échapper, mais bien que nous ayons exprimé nos intentions aux gens, nous fûmes suivis d’abord par quelques personnes, lesquelles crièrent à d’autres que nous allions dans les collines.

Bien que nous les ayons priés de retourner chez eux, ces quelques-uns devinrent finalement un grand rassemblement de gens qui nous suivaient. Ils insistaient pour que je leur parle.

Vous vous demandez pourquoi ils tenaient tant à m’écouter.

Intuitivement, ils savaient que je leur disais des paroles de VIE.

Je leur parlais d’AMOUR et ils se sentaient consolés. C’est pourquoi je pouvais leur dire, sachant qu’ils comprendraient et seraient d’accord avec moi :

« Venez à moi, vous qui êtes las et lourdement chargés et je vous donnerai le repos. Mon joug est aisé et mon fardeau léger »

Ils savaient que quand je disais ces paroles, comme je le faisais fréquemment, je comparais les règles et les lois des dirigeants juifs à la Vérité que je leur présentais.

De sorte que lorsque les gens me prièrent de les enseigner, que pouvais-je faire d’autre que m’asseoir sur un rocher au-dessus d’eux -  et enseigner. J’avais décidé que s’ils étaient venus de si loin pour m’entendre, ils allaient entendre quelque chose dont ils se souviendraient et parleraient probablement toute leur vie. Je savais que bien que je leur aie parlé du « Père » et de « l’Amour Père », ils appréhendaient toujours le rejet de « Dieu ».

Bien que j’aie essayé de les aider à comprendre que le « Père » dont je parlais n’était pas le « Dieu » personnalisé qu’ils adoraient, je savais très bien qu’ils étaient embarrassés. Je leur dit ç maintes reprises que le « Père » étaient en eux, mais ils s’inquiétaient toujours à l’idée qu’ils pourraient encourir la punition d’en haut s’ils croyaient mes paroles.

Que devrais-je leur apprendre ce jour, demandai-je au « Père » ? Je remarquai alors les chèvres et les moutons qui paissaient dans les collines en pente sous la surveillance vigilante de leur berger et mon message du jour me vint à l’esprit.

Je me levai et criai pour que ma voix porte jusqu’à l’arrière foule :

-Voyez les moutons et les chèvres qui paissent sur les collines. Les moutons ne paissent pas au même endroit que les chèvres. Voyez les moutons : ils sont patients et ne s’agressent pas, même lorsqu’ils sont entassés, serrés, dans un coin de leur enclos.

Ils paissaient tranquillement, ne revendiquaient jamais le terrain qui n’est pas le leur et laissent le pâturage tondu à ras, mais non endommagé, ce qui permet à l’herbe de repousser après leur passage. Et plus important encore, ils écoutent la voix de leur berger. C’est pourquoi il prend bien soin d’eux.

Il les guide dans les meilleurs pâturages et il dort avec eux pendant la nuit, afin qu’ils ne soient pas menacés ou attaqués par les chiens ou les voleurs. Voyez les chèvres, qui grimpent et sautent sur les rochers, se fourvoyant dans des endroits dangereux. Elles se déchirent aux ronces et aux branches des buissons. Ce sont des spoliatrices. Si ce n’étaient leur utilité pour l’homme, il n’y aurait aucun autre endroit pour elles que d’être toute la journée à l’attache ou chassées dans le désert.

- Je vous regarde là, en bas et je sais que parmi vous, il y a beaucoup de moutons – mais il y a aussi beaucoup de chèvres.

Il y eut quelques murmures fâchés, mais, dans l’ensemble, les gens, qui avaient une bonne nature, se bousculaient en se taquinant, désignant les « chèvres » en riant et en opinant de la tête.

Il était bon de les voir rire et je continuai donc :

- Vous pouvez reconnaître les moutons à leurs maisons, à la manière dont ils traitent leurs voisins et à la façon dont ils sont considérés par toute leur communauté.

-De même, vous pouvez reconnaître les chèvres : ont-elles l’air d’avoir beaucoup d’amis ?

Des hurlements jaillirent de la foute : « Noooon ! », suivis de beaucoup de rires.

-Le berger suit-il les chèvres et se soucie-t-il d’elles – ou doivent-elles se débrouiller seules et rentrer d’elles-mêmes à la maison pour être traites le soir ?

De nouveau la foule rit et lança des réparties variées, dont certaines très amusantes et pleines d’esprit.

- Et il en est ainsi de vous qui êtes des moutons et de ceux d’entre vous qui sont des chèvres – vous êtes protégés par le « Père » si vous êtes des moutons et vous n’êtes pas protégé par le « Père » si vous êtes des chèvres, parce que vous suivez obstinément vos propres désirs chaque jour et que vous semez probablement la destruction autour de vous. Dites-moi : le « Père » peut-il protéger les gens qui sont des chèvres ?

La foule était silencieuse, mais écoutait attentivement.

- Direz-vous alors que le « Père » est fâché contre les chèvres et ne les protégera pas, ou direz-vous plutôt que de même que le berger se soucie de ses moutons – et se soucierait des chèvres si elles admettaient que lui le « Père », aime les moutons et les chèvres également -, il est impuissant à protéger également les chèvres à cause de leur comportement naturel ?

- Voyez aussi les habitudes alimentaires des moutons et des chèvres. Les moutons sont contents de ne manger que de l’herbe, pour laquelle leurs estomacs sont parfaitement conçus, mais la chèvre mangera tout se qu’elle rencontre par hasard, sans aucun respect pour sa constitution. Il en va de même avec les gens qui n’ont aucun respect pour la manière dont ils nourriront leur esprit, puisqu’ils n’ont pas de but déterminé ou de motivation pure. Comme les chèvres, ils ne voient pas quand leur nourriture mentale leur est nuisible ou les mène dans une direction qu’ils ne devraient pas prendre dans leur vie quotidienne, ou quand elle les mène dans des mythes nuisibles ou dans une dangereuse erreur.

- Ils errent, absorbant l’équivalent mental de ronces, de vieilles chaussures, de bout de tissu, de feuilles, de chardons, de mauvaises herbes, car ils manquent de bon sens.

Un homme m’interpella :

- Maître, et si une personne qui est un mouton fait une erreur et se retrouve dans les ennuis, le « Père » l’abandonnera-t-il ?

Je lui répondis par une question :

- Que fait le berger quand une de ses brebis tombe dans un fossé, dégringole au bas d’une falaise ou se prend dans les ronces ? Je vais vous le dire : le berger abandonne son troupeau et court à la recherche du mouton manquant et il ne l’abandonnera pas tant qu’il ne l’aura pas remis en sécurité.

- Ainsi en est-il du « Père » - même un mouton ne peut éviter de faire des erreurs d’une manière ou d’une autre, mais soyez assurés que le « Père » répond immédiatement à son bêlement et le sauve. Et si une chèvre se comportait comme un mouton et tenait compte de la voix du berger, elle se mettrait elle aussi sous la protection du berger et il en prendrait soin comme il prend soin du mouton.

- Ainsi en est-il de vous et du Royaume des Cieux – le Royaume de « Dieu ».

Plusieurs voix s’élevèrent, me demandant de leur dire ce que j’entendais par le « Royaume de Dieu ».

- Ce que je vous dis est différent de tout ce que vous n’avez jamais entendu des prophètes de toutes les époques.

- N’essayez pas de comprendre ce que je dis en pensant à ce que vos Enseignants vous disent. Ils ne peuvent que répéter les Ecritures saintes et n’ont aucune connaissance personnelle du Royaume de Dieu ou du Ciel.

- Dieu n’est pas « contenu » dans un endroit quelconque, mais il est partout, comme le ciel et l’air au-dessus de vous.

- Les textes sacrés disent vrai quand ils disent « En Dieu vous vivez, bougez et avez votre être. »

- Car le Royaume de Dieu est au-dessus, autour de vous et aussi en vous – et vous pouvez entrer dans le Royaume de Dieu.

Les gens s’exclamèrent impatiemment :

- Mais qu’est-ce que c’est ?

- C’est un état d’esprit et de cœur entièrement possédé par « Dieu »-votre « Père ».Quand vous êtes dans cet état, le « Père » est le chef de votre corps et dirige tout ce que vous faites et toute votre vie.

Quelques personnes bougonnèrent :

- Comment cela se peut-il ?

- IL est possible d’être si dénué d’ego – de désirs égoïste, d’hostilité, de colère, de jalousie, d’avidité, de vindicte, que seul « Dieu » reste au gouvernail de votre esprit et de votre cœur.

- Et qu’arrive-t-il alors, demanda une femme ?

- Alors vous entrez dans « l’Etat d’Etre » qui est « dirigé par Dieu ». C’est absolument magnifique et glorieux. C’est l’amour, la générosité, le souci d’autrui comme de soi, c’est le non-jugement, puisque vous acceptez les autres exactement tels qu’ils sont, sachant qu’ils sont aussi des enfants de « Dieu » et que « Dieu » prend soin d’eux comme de vous. C’est le bonheur sans mesure, indescriptible, c’est la joie dans la beauté du monde, c’est la vie illimitée et une énergie accrue, c’est la santé et c’est la satisfaction de tous vos besoins, avant même que vous sachiez que vous avez tel besoin.

- Pourquoi les Rabbins ne nous disent-ils pas ces choses, se plaignirent plusieurs voix ?

- Parce que moi seul ai vu le « Père » moi seul sais comment le monde a été créé et les lois de l’existence. Et parce que je sais toutes ces choses, vous n’avez qu’à venir à moi et me demander et je vous révélerai tout ce qui m’a été donné. Je vous le dis, en vérité, tous ceux d’entre vous qui croient – et comprennent – et cherchent quotidiennement à mettre mes mots en pratique – seront sauvés des tribulations que connaissent les hommes.

LA SUITE SERA – LETTRE 3 - 3

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Date de dernière mise à jour : 03/11/2020

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