CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - 5 - LETTRE 3 – 5

Beaucoup d’événements d’une grande signification spirituelle ont eu lieu juste avant ma mort, qui sont d’excellents exemples des grandes Lois Cosmiques en action dans votre dimension d’existence. Je vous fais maintenant un bref compte rendu de ces événements importants, puisque mon but est d’éclairer totalement votre esprit pour vous conférer la connaissance qui dépasse toute connaissance que vous n’ayez jamais reçue d’une autre personne de votre univers.

Quand je commençai à préparer mes disciples à ma mort prochaine, la tâche fut immensément difficile. Ils purent à peine contenir leur choc et leur étonnement. La pensée que j’allais être crucifié comme un criminel ordinaire leur était insoutenable et ils ne voulaient pas non plus me perdre. Je les avais appelés à me suivre et à abandonner leur vie qui était prospère. Ils avaient quitté leur famille et leur maison pour reconstruire leur vie autour de mo et de mon travail. Ils étaient fiers de ma progression à travers les villes. Ils voulaient être associés à mon nom et être reconnus comme mes disciples malgré le rejet et les dures critiques de leurs dirigeants religieux. En outre, ils m’aimaient et me respectaient, aussi bien pour ma façon de vivre mes propres enseignements que pour la façon dont je guérissais  tant de gens avec tant de compassion et leur apportais du réconfort dans leurs vies malheureuses. Ils croyaient vraiment que j’étais le Fils de Dieu. Comment le Fils de Dieu pouvait-il finir sur la croix, se demandaient-ils mutuellement ? Leur horreur augmentait à chacune de leurs questions. C’était impensable, ils sentaient un vide immense s’ouvrir devant eux – un vide dans leur vie, un gouffre énorme dans la terre sur laquelle ils marchaient et une vaste étendue d’instabilité et d’absence de raison de vivre en eux. Ils n’osaient pas faire face à ce que je leur disais de ma future crucifixion. Un tel événement allait détruire tout ce en quoi ils avaient cru de tout leur cœur.

Par conséquent, mes disciples résistèrent haut et fort à ce que j’essayais de leur dire et me déclarèrent à maintes reprises qu’une telle chose ne pourrait jamais être. Quand je résistai fermement à leurs démentis obstinés, ils furent finalement forcés de se rendre à l’évidence et d’accepter ouvertement qu’une telle chose fût possible. Je leur dis qu’après ma mort, ils me verraient de nouveau et que je m’attendais à ce qu’ils continuent le travail commencé.

La douleur que j’infligeais et les discutions que je suscitais chez mes disciples m’affectaient aussi, profondément. Il n’était pas facile d’entreprendre le voyage à Jérusalem où m’attendait mon destin. Plus que tout, je me demandais comment j’allais relever ce grand défi à mon endurance. Serai-je capable de transcender mon état physique et d’entrer dans la Conscience Universelle Père et y rester jusqu’à ma mort ? Parfois, l’épreuve m’effrayait terriblement, mais je n’osais pas révéler cette frayeur à mes disciples. C’est pourquoi je commençai mon dernier voyage à Jérusalem avec des sentiments extrêmement mitigés. D’un côté, j’étais de guérir, d’entretenir et d’enseigner les gens qui écoutaient, la bouche ouverte et ne comprenaient pas vraiment ce que j’essayais de leur dire. Je pensais que ma connaissance leur permettrait de sortir de leur misère et, tout au moins, d’établir le contact avec le « Père » et d’avoir un aperçu du « royaume des cieux ».

Il n’y avait eu aucune preuve d’un tel éveil spirituel, même parmi mes disciples.

Ma déception et mon sentiment d’échec me rendaient heureux de pouvoir quitter la vie terrestre pour aller vers l’existence glorieuse que je savais m’attendre après ma mort.

En même temps, je me demandais comment j’allais supporter la douleur de la crucifixion.

Tout au long de ma mission, j’avais vécu dans un état d’esprit plus ou moins constamment paisible – souvent exalté – avec des pensées centrées sur la « Conscience d’Amour du Père » auteur de tout être, sachant que je n’avais qu’à demander et que tout ce que je demandais se manifesterait aussitôt.

Allais-je être capable de conserver mon équanimité lorsque l’on me porterait devant le Conseil, lorsque l’on m’emmènerait à la crucifixion, lorsque je serais cloué sur la croix, mes mains supportant le poids de mon corps ?

Du fait que je cédais maintenant au doute et à la peur, le niveau normal des fréquences de ma conscience baissait rapidement. Cela me faisait redescendre dans les fréquences de conscience du plan terrestre. Je redevins la proie de mon agressivité d’autrefois, qui m’incitait à commettre des actions déraisonnables que je n’aurais jamais pu envisager plus tôt, quand j’étais dans mon état d’harmonie totale avec la « Conscience d’Amour Père ». Mes doutes et mes conflits internes s’extériorisèrent dans ma vie sous forme d’émotions et d’impulsions humaines qui contrevenaient à la Loi Cosmique d’Amour.

Il y eut d’abord l’épisode du Figuier. J’avais faim et j’allai vers l’arbre, ne m’attendant pas vraiment à y trouver des fruits, puisque ce n’était pas la saison des figues. Lorsque ma recherche s’avéra vaine, je maudis le figuier. Vingt-quatre heures plus tard, il était devenu sec jusqu’à la racine.

Ce fut expérience choquante. C’était la première fois que mes paroles avaient causé du tort à quoi que ce soit.

Cela démontra cependant clairement, pour mes disciples, la puissance de la PENSEE, pour le bien comme pour le mal. Cela leur montra que plus une personne est évoluée, plus grand est l’impact de ses paroles sur l’environnement.

Je saisis l’occasion de relever, pour mes disciples, que je m’étais conduit de manière irréfléchie, comme le font la plupart des gens qui – lorsqu’ils ont des attentes élevées – ne peuvent avoir ce qu’ils veulent.

Ils réagissent en général avec colère, avec des larmes, de l’hostilité et même des paroles dures qui pourraient – cas échéant – aller jusqu’à « vouloir du mal », ou à des malédictions à l’encontre de la personne qui leur a refusé ce qu’ils désiraient. Ils voyaient maintenant ce que ma malédiction avait fait au figuier.

Ils devaient maintenant pouvoir comprendre que si une conviction ferme pouvait leur apporter tout ce qu’ils pouvaient désirer et imaginer, ils devaient aussi être constamment conscients de leur propre état mental ou émotionnel. Ils ne devaient en aucun cas héberger de ressentiment à l’encontre d’autrui, mais pardonner rapidement, faute de quoi ils pourraient vraiment causer beaucoup de tort à ceux à qui ils en voulaient, tort qui leur reviendrait en retour, en temps voulu, comme moisson de ce qu’ils avaient semé. En outre, étant donné que l’on récolte ce que l’on a semé, je savais que ce que j’avais fait au figuier me serait inévitablement retourné d’une manière ou d’une autre.

J’emmenai mes disciples au Temple. Il y avait des années que je ne m’y étais pas rendu et je savais que ma visite servirait à enclencher le train des évènements qui mèneraient à ma crucifixion. Quelques personnes me reconnurent et en réponse à leur demande, je commençai à les enseigner. D’autres personnes se joignirent à nous et envahirent les étals des usuriers qui commencèrent à se plaindre. Leurs cris et leurs lamentations brisèrent le flux de mes pensées pendant que j’enseignais.

Soudain, ma colère se réveilla. Il y avait là des gens sérieux réunis autour de moi, désireux d’entendre les paroles de VIE que bientôt je ne serais plus capable de leur dire et il y avait les prêteurs sur gages qui gagnaient leur vie en vendant du bétail pour les sacrifices qui ne faisaient de toute manière aucun bien au peuple. Ces hommes ne faisaient que plonger les gens dans les dettes et la misère. Le sang me monta à la tête , je renversai les tables, dispersant leur argent et je chassai ces hommes, qui avaient un porte-feuille à la place du cœur, hors du Temple.

Il y eut alors un grand brouhaha, des cris et des hurlements. Quelques personnes se mirent à quatre pattes pour ramasser l’argent. Les prêteurs sur gages me maudissaient, me disaient que j’étais mauvais et que je faisais le travail de Belzébuth et de mille diables en plus. Les Prêtres et les Pharisiens et tout ceux qui faisaient grand cas des sacrifices dans le Temple accoururent pour chercher la cause du bruit et de la confusion.

En entendant les prêteurs sur gages raconter l’incident, ils furent si outrés par mes agissements qu’ils se lancèrent dans des condamnations vociférantes à mon égard et dans des lamentations pour impressionner les Prêtres, chacun criant lus fort que l’autre pour montrer leur horreur de ce que j’avais fait. On n’avait jamais vu une telle chose dans le Temple. Même ceux qui m’écoutaient auparavant étaient maintenant gênés de mon obstination et se demandaient quelle sorte d’homme j’étais.

Ils se serraient les uns contres les autres, regardant ce qui se passit, lorsque les Prêtres et les Pharisiens les virent et s’approchèrent d’eux, en les persuadant que j’essayais de détruire tout ce en quoi ils croyaient en prêchant un faux « Dieu » tout à fait contraire à ce qu’ils avaient toujours entendu dans leurs synagogues. Les Prêtres transmirent leur colères outragés aux gens et les convainquirent que mon péché les contaminerait s’ils persistaient à écouter ma folie. Peu à peu, les gens furent persuadés que j’avais une mauvaise influence sur eux et qu’il fallait m’éviter avant que je puisse perturber la paix du pays et faire tomber la colère du Gouvernement romain sur le pays de Palestine tout entier.

Mes disciples, honteux de ce que j’avais fait, quittèrent la scène et se cachèrent parmi les allées à une certaine distance du Temple. Lorsqu’ils revinrent vers moi plus tard, ils me montrèrent clairement qu’ils avaient été douloureusement éprouvés par mes actions. Ils se demandaient si j’avais perdu mes sens, si j’étais devenu fou, prophétisant ma mort et faisant ensuite justement les choses qui en seraient probablement la cause.

C’est à ce moment-là que Judas, qui n’avait jamais entièrement mis de côté ses croyances juives, commença à douter que je fusse vraiment le Messie. Cela faisait trois ans que j’enseignais le peuple et la domination romaine ne s’allégeait pas. Trois ans, et les gens ne se rapprochaient pas du bonheur que je leur avais promis. Et maintenant, il semblait que j’étais sur le point de devenir un perturbateur de la paix – faisant retomber la colère de Rome sur leurs têtes.

Il entendit dire que le Grand Prêtre juif voulait se débarrasser de moi et lui offrit donc ses services pour m’identifier lorsqu’on le lui demanderait.

Quand il fut temps pour moi de manger la Pâque juive avec mes disciples, je m’arrangeai pour que nous mangions tous ensemble dans une grande salle à manger. Je savais que c’était la dernière fois que je mangeais sur Terre. Je ne veux pas retourner en profondeur dans la conscience de cette nuit-là.

Je ressentis une immense tristesse à l’idée de quitter mes disciples qui s’étaient tellement dévoués. Avec ma tristesse revinrent aussi toutes mes craintes et mes conflits intérieurs. J’eus des moments de profond apitoiement sur moi-même. J’avais l’impression que personne ne comprenait ce que j’avais tenté de faire pour mon peuple et le sacrifice que je m’apprêtais à faire pour lui.

Jean était en train de raconter de manière très vivante l’histoire de la dernière nuit des Israélites en Egypte, avant qu’ils ne fuient dans le désert. Il parla de l’ordre que donna Moïse au chef de chaque famille de tuer un agneau sans taches, de la cuire d’une certaine façon et d’asperger de son sang les montants et le linteau de la porte de toutes les habitations israélites, parce que cette nuit même, des anges viendraient massacrer tous les premiers-nés des Egyptien et leur bétail. Il fit un récit percutant des clameurs des Egyptiens lorsqu’ils se réveillèrent et trouvèrent dans chaque foyer leurs premiers-nés ensanglantés, sans aucun ne fût épargné.

C’était le genre d’histoire horrible que je rejetais parce qu’elle n’avait aucune valeur pour quelqu’un qui recherchait une vérité spirituelle supérieure. Je me demandai jusqu’à quel point mes disciples avaient vraiment compris ce que je leur disais de leur « Père Céleste » et de Son amour pour toute l’humanité. Comment pouvaient-ils prendre plaisir à la pensée d’anges en train de tuer les premiers-nés des Egyptiens alors que je leur avais clairement dit que « Dieu », le « Père », était Amour ?

Mais les Juifs avaient toujours été préoccupés par le sacrifice de sang pour expier leurs péchés. Même Abraham, le fondateur de la nation israélite, avait été convaincu d’amener son fils unique dans le désert, de le tuer et de l’offrir en sacrifice à Dieu. Une pensée païenne et révoltante !

Je pensais aux sacrifices d’animaux dans le Temple. Aimant toutes les créatures sauvages comme je les aimais, cette pratique m’était une abomination.

Et maintenant j’étais sur le point d’être mis à mort parce que j’avais osé prononcer les paroles de Vérité. Et lorsque je considérai à quel point j’avais peu réussi à transmettre ma connaissance, je me demandais pourquoi j’avais été envoyé en vue d’une telle mission !*Je ressentis un bref accès de ressentiment et de colère se mêler à mes sentiments habituels d’amour pour ces hommes.

LA SUITE SERA – LETTRE 3 - 6

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Date de dernière mise à jour : 06/11/2020

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