Ce n'est pas une obligation, ni un devoir

Les cinqs jours sans nourriture et sans stimulation m'ont emporté dans ce territoire.

Celui que j'ai tant voulu en cette vie, retrouvé.

Par une route qui m'a initié à souhait, sans retenues, car j'ai visé haut, j'ai visé loin.

Dans cette vie ou chaque jour j'apprends et je cultive, je mets en lumière et je conscientise

Ce n'est pas une obligation ni un devoir.

C'est parce que j'ai choisi la vie.

Et je veux qu'elle coule en moi, sans cesse.

Qu'elle danse dans mon être plein d'histoires, de cicatrices, de mémoires et de rêves.

Telle une fontaine qui jaillit du désert pour lui ramener sa plaine verdoyante et riche.

Ainsi son pouvoir vit en moi et je vis en lui pour guérir et guider le monde qui est prêt sans être empoisonné ou découragé par celui qui ne l'est point.

J'ai passé par les ténèbres et parlé aux ombres.

J'ai été pris par les dépendances et les limitations.

Pour en guérir et revenir avec l'épée sacrée qui se révèle à moi pour la porter.

Il faut démanteler les fausses énergies christiques qui reviennent en force pour se nourrir du désespoir qui règne silencieusement.

Ce n'est qu'une arme noircie des temps anciens qui ne révèlera jamais la radiance christique réelle, la source.

Radiance que le féminin et le masculin ont apporté ensemble, non par un seul homme.

Que ces mots foudroient cette vague et la mettent au défi, pour que la radiance de ma présence se fasse entendre.

Ce n'est que le commencement.

Et j'ai confiance en toi qui me lis, de pouvoir voir avec ton coeur ce qui est juste.

Que cette solution divine qui se nourrit du désespoir n'est jamais vraiment lumineuse.

Je reviens.

Satihaku.

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