Le sujet de l’autisme et de ses causes commence à gagner plus d’attention grâce au documentaire Vaxxed. C’est une sorte de show continu, se déplaçant de ville en ville avec son personnel animant un panel de discussions après les shows.

C’est génial, et nous en avons cruellement besoin. Mais cela ne met pas en avant la conscience nécessaire au traitement de l’autisme parmi les personnes ayant subi des troubles suite aux vaccins. Le Cannabis Summit (Sommet du Cannabis) a révélé plusieurs praticiens médicaux de différentes branches, qui ont la volonté et la capacité d’utiliser du cannabis dans leurs pratiques.

Parmi les 16 Etats qui autorisent l’utilisation du cannabis médical, il n’y en a qu’un qui reconnaît l’autisme comme étant une maladie propre à susciter l’usage de cannabis médical : le Delaware. Ceux qui ont un enfant autiste doivent présenter d’autres symptômes médicaux chez leur enfant.

Il existe d’autres maladies tout aussi morbides, ou des maladies chroniques qui vont de pair avec l’autisme. Certaines d’entre elles remplissent bien les conditions permettant un traitement cannabique : les crises d’épilepsie, la maladie de Crohn, le syndrome de l’intestin irritable, les troubles nerveux, la neuropathie, les douleurs chroniques, ou occasionnellement, dans certains Etats : “toute maladie débilitante qu’un physicien juge totalement invalidante.”

Sur ce site, on peut jeter un œil aux maladies approuvées nécessitant un traitement au cannabis médical.

Les Etats du Washington et du Colorado ont montré le chemin vers la légalisation intégrale du cannabis, ainsi que la régulation de ses ventes pour qu’il soit taxé. Dans ces cas-là, et parmi les autres Etats qui suivent cet exemple, nul besoin de s’embêter à présenter des qualifications pour obtenir une carte de cannabis médical, quel que soit la maladie qu’on a.

En quoi le cannabis se révélerait-il bénéfique pour le traitement de l’autisme ?

Deux femmes ayant des enfants autistes, Amy Lou Fawell, et Thalia Michelle, provenant d’un Etat hostile au cannabis, le Texas, ont également participé au Sommet du Cannabis.

Ces mères dont les enfants sont autistes ont effectué des recherches, et découvert que les enfants autistes qui ne réagissent pas bien aux thérapies conventionnelles ou nutritionnelles, réagissent bien au cannabis, peu importe comment les parents réussissent à s’en procurer.

En tant que cofondatrices de MAMMA (Mothers Advocating Medical Marijuana for Autism), elles font campagne afin d’ajouter l’autisme dans les livres, en tant que maladie légitimant un traitement cannabique, partout où la marijuana médicale est légale.

Voir une prochaine fois : La DEA vient d’approuver le cannabis synthétique pour usage médical, alors que la plante naturelle devient illégale

Selon elles, la résistance à leur projet due à la mentalité selon laquelle l’autisme est une maladie comportementale ou psychologique, et pas médicale, et que le cannabis ne ferait que créer plus de déséquilibres mentaux, et de comportements inappropriés.

Le DSM-5, le dernier manuel psychiatrique en date concernant le diagnostic de maladies mentales, a établi sa propre version de l’autisme : “Les symptômes ne sont pas attribuables à une autre maladie médicale ou neurologique.” Et la CDC ne fait que répéter comme un perroquet les motifs comportementaux observés par le DSM-5.

Un docteur qui voit un potentiel pour le traitement médical grâce au cannabis

Les femmes constituant la MAMMA seront ravies de savoir qu’une autre personne, parmi les 29 invités interviewés pendant les 4 jours du Sommet du Cannabis, le Dr Christian Bogner, fait de son mieux pour pousser l’Etat du Michigan à inclure l’autisme parmi les maladies permettant l’usage de cannabis.

Le Dr Bogner attribue cette augmentation épidémique à la prolifération du glyphosate de Monsanto dans l’environnement, à la prépondérance des glutamates comme le MSG (glutamate monosodique), dans la nourriture transformée, et les vaccins, qui contiennent aussi du MSG.

Le Dr Bogner a été interviewé lors du Sommet du Cannabis sur le thème “Nouvelle Frontière sur la Guérison du Trouble du Spectre de l’Autisme : la Marijuana Médicale”.

A 10 ans, le fils du Dr Bogner est autiste. Néanmoins, il a évité les interventions toxiques conventionnelles, et a décidé de tenter des approches holistiques et alimentaires, qui ont souvent des effets positifs sur les enfants autistes. Il a fini par s’intéresser au potentiel du cannabis.

Le Dr Bogner a découvert, à travers la littérature contemporaine, que le cannabis a un impact sur la guérison de l’autisme. Il a également observé des résultats cliniques concluants, avec par exemple un enfant autiste du Michigan, à qui on avait autorisé l’usage de traitements avec de l’huile de cannabis, contre ses crises d’épilepsie.

Guérir de tous les cancers naturellement grâce à l’huile de chanvre

Cette maladie spécifique a permis à la mère de cet enfant d’utiliser du cannabis, puisque l’autisme n’est pas considéré comme étant une maladie justifiant l’usage de cannabis par ceux qui contrôlent la bureaucratie du cannabis médical. Bien sûr, cela a fonctionné contre ses crises.

Et après trois années d’usage d’huile de cannabis, l’enfant, qui avait perdu l’usage de la parole, recommença à parler. Ses autres symptômes liés à l’autisme ont également grandement diminué. Chose inespérée, cette remarquable guérison a eu lieu au moment où les législateurs du Michigan prenaient en considération l’autisme comme étant une maladie justifiant l’octroi d’un permis, ou d’une carte de marijuana médicale.

Le Dr Bogner fait part de détails et de liens intéressants entre les trois facteurs environnementaux qu’il avait mentionnés plus tôt comme étant des déclencheurs massifs de l’autisme. Il montre du doigt le fait que l’excès de glutamate sur stimule les cellules cérébrales et provoque l’inflammation. Et le cannabis est très efficace pour apaiser l’inflammation.

Il explique les mécanismes neurologiques du cannabis. “Ce n’est pas juste une question de droguer l’enfant pour le calmer,” a-t-il mentionné. Il y a différentes combinaisons de cannabis, mais celle qui selon lui est la plus efficace est un mélange, appelé RSO-4, contenant 51,2% de THC et 14,3% de CBD.

Vous reconnaîtrez sûrement le nom RSO comme diminutif de Rick Simpson Oil (huile de cannabis de Rick Simpson). Il a été le premier à utiliser de l’huile cannabique pour traiter efficacement de sérieuses maladies, comme le cancer, dans sa ville canadienne de Nova Scotia. En premier lieu, il a fait ceci pour guérir son propre cancer de la peau, et résoudre ses symptômes chroniques extrêmes de post-concussion. Ensuite, il partagea son huile de cannabis avec d’autres personnes qui ne guérissaient pas de leur maladie grâce à la médecine conventionnelle.

Le Dr Bogner met en lumière les particularités d’une étude de 26 pages du U.S. Health and Human Services de 2003, qui établit que les cannabinoïdes ont un effet neuroprotecteur, et ont des propriétés antioxydantes uniques qui invalident les récepteurs de glutamate.

Ils cherchaient à breveter une nouvelle forme de cannabis en tant qu’antioxydant. Ces recherches gouvernementales ont également reconnu le fait que le cannabis protège le cerveau contre des maladies ischémiques et inflammatoires, ainsi que contre la neurotoxicité dues aux excès de glutamate.

L’ischémie est une perturbation du flux sanguin due à la contraction des vaisseaux sanguins. Le Dr Andrew Moulden a effectué des travaux d’importances relatives aux dégâts ischémiques sur le cerveau, chez les enfants atteints du Trouble du Spectre de l’Autisme, un spectre qui s’étend du trouble du déficit de l’attention et du trouble de l’hyperactivité, à l’absence totale de communication en passant par la régression complète du développement.

Le Dr Moulden avait effectué de nombreux scans cérébraux afin de prouver scientifiquement que les vaccins provoquaient des mini-AVC ischémiques par le biais de dégâts micro vasculaires situés dans le cerveau.

Il a également pu déterminer la présence de marques faciales révélatrices d’AVC chez des enfants ayant subi des vaccins, et les a comparées à des marques faciales et oculaires typiques chez les victimes d’AVC. Les marques faciales des enfants ayant subi des vaccins étaient souvent moins voyantes que les marques des victimes d’attaques dévastatrices. Souvent, on ne les avait pas remarquées.

De nombreux experts médicaux, nutritionnels, et d’experts légaux du cannabis ont été interviewés lors du Cannabis Summit. Mais le Dr Bogner était le seul expert ayant de l’intérêt et de l’expérience en rapport avec le lien cannabis-autisme.

Il fait remarquer qu’une fois que l’équilibre correct entre le CBD et le THC est établi, quel que soit le niveau de progression de l’autisme chez l’enfant atteint, l’inflammation du cerveau se calme, et le cerveau de l’enfant “n’est plus en feu, il peut maintenant apprendre.”

Il exprime de l’étonnement envers la rapidité des améliorations avec le cannabis, sans aucun effet secondaire négatif. Gardez à l’esprit que l’autisme est souvent accompagné d’inflammation intestinale.

L’inflammation intestinale est donc une autre voie d’exploration pour le statut de détenteur de carte de cannabis médicale, pour les enfants autistes. C’est ce que le Dr Andrew Wakefield, coproducteur et réalisateur du documentaire Vaxxed, a découvert cliniquement et rapporté pendant les années 90, en rapport avec une dizaine d’enfants autistes atteints d’inflammation intestinale sévère et douloureuse, et qui, selon leurs parents, allaient bien jusqu’à leur vaccin ROR (Rougeole-Oreillon-Rubéole).Le reste fait partie de l’histoire.

Nous pouvons remercier le Dr Wakefield d’avoir résisté contre “les frondes et les flèches de la chance outrancière”, et d’avoir élevé la conscience du public sur le lien entre les vaccins et l’autisme. Et nous pouvons remercier les gens qui ont présenté le Sommet du Cannabis dans le but d’explorer les nombreuses applications médicales du cannabis, les complications légales qu’elles impliquent, et d’avoir présenté des perspectives pour le future de la guérison grâce au cannabis.

Par Paul Fassa, Health Impact News

Traduction par Valentin Sterckman, Chercheurs de Vérités

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