LA CLE DU PRESENT

Ce que nous ont transmis les anciens de différentes cultures est une vision commune de l’être humain et de son histoire qui diverge considérablement de ce que pense le monde moderne occidental. Il est étrange de constater à quel point un peu plus d’un siècle d’industrialisation basé sur les poussées technologiques a pu refaçonner une image de la vie qui voudrait jeter définitivement aux orties ce qu’avaient reconnu et enseigné les hommes sur plusieurs millénaires d’étude.

Une telle arrogance n’a pu s’imposer qu’avec la farouche volonté d’un petit nombre d’imposer l’ignorance au plus grand nombre. La religion dominante du siècle passé en Occident a été la science. Au lieu de porter ses brillantes découvertes à la lumière des connaissances qui l’ont précédée, elle a souvent préféré la stature hautaine du mépris et de la vanité. Que de talents perdus au nom de l’ego ! Que de bénéfices dont l’humanité a été privés ! Mais les temps changent. Et comme le disait Malraux * : « je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire ».

Pour revenir aux fondamentaux de notre existence, il importe de comprendre que tout dans l’Univers est Energie et Vibration. Il faut une énergie pour émettre une vibration et toute vibration émet une ou diverses énergies. Nous mêmes, individuellement, sommes composés d’une matière carbonée dont chaque cellule vibre à sa fréquence, ainsi que d’une somme d’énergies diverses que nous rassemblons en ce que nous définissons comme notre être. La somme des fréquences variables émises par nos cellules égale à un moment T une fréquence vibratoire unique, qui est celle que nous émettons. Cette fréquence fluctue en fonction des états physique et psychique de l’individu.

Une cellule malade voit sa fréquence vibratoire baisser, ce qui va l’affaiblir encore. Un être humain sujet à des états d’angoisse, de stress ou de dépression voit également sa fréquence vibratoire baisser, ce qui contribuera à abaisser son énergie et son système immunitaire. A l’inverse, une cellule en pleine santé vibre haut en fréquence, ainsi qu’un être humain plein de joie de vivre et serein. Celui-là n’est pour ainsi dire jamais malade et bénéficie d’un potentiel vital qui l’entraînera toujours plus loin dans une spirale évolutive ascendante.

Les énergies qui composent notre corps, ou plutôt nos corps puisque nous avons aussi des corps subtils, sont en mouvement et en échanges perpétuels. Et tout comme nous sommes énergie, nous baignons dans un océan d’énergies provenant d’une multitude de sources dans le cosmos. Les frontières entre elles et nous sont variables et non finies. Où commençons-nous et où finissons nous ? En réalité, les interactions sont incessantes en nous, autour de nous, entre nous et ce que notre mental ressent à tort comme « l’extérieur ».

Toutes les sources et rivières conduisent aux fleuves et aux océans, où les eaux mêlées sont indifférenciées. Puis l’évaporation et les pluies ramènent les particules à la Terre où des sources se formeront à nouveau. La vie est une vaste respiration où chaque être fait partie du Tout dans des courants ascendant et descendant dont les cycles ne finissent pas, mais où l’expérience change et se parfait à chaque fois.

Le problème qui est le nôtre depuis un peu trop longtemps – et qui a causé l’état du monde où nous en sommes arrivés au début du 21°siècle de l’ère chrétienne – c’est que nous vivons en-dehors de la conscience de ce que nous sommes et de l’existence de nos échanges énergétiques permanents. C’est un peu comme si l’on passait notre temps à jeter des pierres en tous sens sans imaginer que nous le faisons ni donc que quelqu’un puisse les recevoir. Or, la base de la compréhension de notre responsabilité est déjà de bien comprendre que toutes les pensées, les paroles et les actes que nous générons sont sources d’énergies que nous projetons bien au-delà de ce que nous percevons par nos sens et avec une amplitude que nous n’imaginons pas.

Notre responsabilité à chacun commence là. L’admettre c’est déjà commencer à changer la réalité qui est la nôtre, d’autant que ces pierres que nous jetons, nous nous les jetons aussi à nous-même. Et lorsque nous prêtons à nouveau attention à la maîtrise de nos énergies, nous nous plaçons dans un courant qui élève sans effort notre propre fréquence vibratoire. Une énergie maîtrisée en conscience confère une vibration plus élevée et amène à une réalité plus subtile.

Une petite expérience de physique illustre parfaitement ce rapport qu’il y a entre la fréquence vibratoire émise et la réalité ainsi créée. L’une des variantes de l’expérience dite de Chladni, consiste à saupoudrer d’une fine poudre une plaque métallique que l’on fait vibrer à des fréquences de plus en plus élevées (tout en restant largement dans le spectre audible). On constate qu’une fréquence vibratoire relativement basse de quelques centaines de Hertz dessine avec la poudre une forme géométrique simple et parfaite. Et qu’au fur et à mesure que la fréquence vibratoire augmente, on observe des figures géométriques de plus en plus complexes et subtiles. Autrement dit, la réalité observée change avec la fréquence vibratoire et plus cette fréquence augmente, plus la réalité observée au sein de cette fréquence apparaît élaborée et subtile. Ca ne vous rappelle rien ? Voilà comment on change de dimension.

Cette histoire de vibration n’est donc vraiment pas anodine. Elle est la clé de la manière dont nous allons tous vivre les changements à l’œuvre aujourd’hui.

Il existe un facteur tout puissant qui peut agir sur la qualité de notre vibration, c’est l’intention que nous émettons. La fréquence vibratoire d’un corps ne naît pas de nulle part. Notre psychisme, notre réceptivité, notre état émotionnel, sont l’énergie qui l’alimente. Elle est donc toujours la conséquence de ce que nous sommes, en conscience ou non. Et dieu merci nous pouvons toujours changer. Par exemple, notre état d’esprit est en mesure de vaincre la maladie, c’est quelque chose que tout médecin sait sans pouvoir l’expliquer par ce qu’il a apprit à l’école. Quelle que soit la dysharmonie dont est née la maladie, nous avons le pouvoir de la transformer si nous changeons l’état d’esprit qui nous y a mené tout droit. Ce qui passe souvent par la guérison de vieilles blessures émotionnelles (voir La guérison).

Mais intéressons-nous au fait que nous avons tout pouvoir de changer le cours des choses, que rien n’est immuable, que tout est plus facile à changer et à créer aujourd’hui que cela ne l’a jamais été et que nous avons donc tout ce qu’il faut pour vivre au mieux ce nouvel âge du monde. Ce que nous choisissons ou pas de changer en ce qui ne va pas en nous, détermine notre état vibratoire. Et même si tout semble aller mal, l’intention sincère et soutenue de guérir ce qui ne va pas, non pas en rejetant la faute sur l’extérieur mais en reconnaissant quelle est notre vraie responsabilité, suffit à enclencher un processus d’élévation vibratoire quasiment exponentiel.

Les premiers mètres sont les plus pénibles et les derniers les plus longs, mais le processus est à présent rapide. Car les temps accélérés dont nous parlaient les Mayas, et que nous vivons aujourd’hui, font que toute expérience est tellement amplifiée et accélérée que nos pensées si elles sont justes se manifestent presque instantanément. Et cela ira encore en s’accélérant et c’est, et ce sera observable pour l’individu comme pour le collectif.

Si nous pouvions nous voir avec les yeux d’un être pleinement éveillé, nous percevrions de nous un son, une couleur et un parfum, qui sont notre signature énergétique conjointe, celle qui ne ment jamais et qui ne dissimule rien. Tout comme le corps émet la sienne, le collectif humain émet une vibration dont la fréquence est la somme des fréquences vibratoires de chaque être humain. Or, depuis une cinquantaine d’années, le collectif humain a modifié la fréquence émise. Ce qui est perçu de lui montre qu’une part suffisante et croissante d’êtres humains revêt à présent une signature énergétique dont la qualité indique l’intention nette de changer le paradigme jusque-là en vigueur.

Dans l’échange d’énergies émises, cela a été perçu dans le cosmos comme un appel qui a attiré de très nombreux regards vers la Terre. Le libre-arbitre qui a toujours été le nôtre ayant enfin vu naître une intention tournée vers la lumière, cet appel de l’âme a déclenché une aide réellement considérable venue de différents plans de vie. Nous ne sommes donc pas seuls devant l’immense transformation en cours.

Une part en revanche de l’humanité n’a pas l’intention de changer ce en quoi elle se sent plutôt bien au regard de sa conscience. Il n’y a aucun jugement à porter sur cela. Mais c’est ce qui fait que deux mondes se séparent. Les énergies qui président à l’ascension vibratoire de la Terre sont les mêmes qui entrent en résonance avec la signature énergétique émise par cette autre part de l’humanité qui entend bien suivre le flux.

La fréquence vibratoire fondamentale de la Terre est mesurable par son champ électromagnétique, qu’on appelle la résonance Schumann et qui reste relativement stable autour de 7,8Hz. Les ondes cérébrales de l’être humain sont émises à des fréquences très voisines. Au-delà de cette fréquence fondamentale sont perçues en s’amenuisant des harmoniques à des fréquences plus élevées. Il est très possible que nous les percevions plus finement qu’auparavant.

Cette résonance entre la Terre et ceux qui la suivent dans son ascension vibratoire est une véritable balise pour ces derniers et pourrait être le curseur qui réagira le moment venu et permettra un saut de conscience sans précédent. Beaucoup d’êtres sont incarnés aujourd’hui, presque sept milliards, pour vivre ce moment extraordinaire dans la convergence des grands cycles cosmiques. Même si nombre d’entre les vivants a décidé sur le plan de l’âme de poursuivre ensuite son expérience dans la troisième dimension, tous profiteront grandement de cette épopée pour la suite de leur chemin. Pour ceux qui accompagneront Urantia Gaïa dans son périple jusque dans la quatrième dimension pour un temps extrêmement bref, puis dans la cinquième et au-delà, ce sera l’avènement d’un Âge d’Or annoncé depuis bien longtemps dans toutes les civilisations. Nous y sommes presque.

Fraternellement,

* Interview d’André Malraux par Pierre Desgraupes pour Le Point, le 10 novembre 1975.

©  – Le Passeur – 1 juin 2011 -  http://www.urantia-gaia.info >

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La voix au-delà du chaos

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Date de dernière mise à jour : 22/01/2020

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