Sommes-nous la toile blanche et tout ce qu'elle contient ou ce qui l'a créée pour en faire l'expérience et en tirer des enseignements, sachant que tout est illusoire.

Imaginons une toile blanche où toutes les formes et tous les voiles peuvent être mis, y compris l'espace-temps et les dimensions. Nous réalisons que tout bouge, que rien n'est stable, ou tout est possible, pour expérimenter et apprendre de tout ce qui est en mouvement. Cela donne lieu à des croyances, des concepts, des identifications, des pensées, qui en fin de compte nous entraînent dans le jeu, en croyant que tout cela est réel. Pourtant, avant que cela ne se manifeste, il a fallu une toile, un espace infini pour accueillir toutes ces formes et ces voiles, il faut du temps pour en faire l'expérience et en tirer des enseignements, en créant des croyances, des histoires, des légendes, des identifications pour se convaincre que tout est réel. Il n'y a rien de réel, nous sommes antérieurs à tout ce qui est, comprenant que nous sommes la stabilité éternelle qui accompagne, accueille, accepte et aime toutes ses créations avec un amour absolu, étant la lumière de la vie éternelle. Nous ne nous rendons pas compte que nous sommes subjugués par nos créations illusoires, oubliant même d'en être le créateur, nous laissant prendre par le jeu de l'identification et du changement perpétuel qui se manifeste sur la toile de l'éternel présent.

Créer ainsi une identification illusoire, croire être une conscience, une âme, un esprit qui a besoin d'un corps pour se convaincre qu'il a besoin d'apprendre, d'évoluer en se référant aux histoires de cet univers de formes et de voiles, ne pas voir qu'il est semblable à un serpent qui se mord la queue, tournant en rond, faisant du surplace, victime de ses propres pensées pour la simple raison qu'il est devenu cet univers de formes et de voiles. Se nourrissant constamment de son propre réflet illusoire, essayant de provoquer le changement. Il n'y a rien à changer, rien à faire, rien à vouloir, car y être, c'est continuer à jouer le jeu des identifications.

Chacun est libre d'être ce qu'il croit et pense être, de continuer à être la manifestation de sa propre création illusoire et d'être celui qui doit comprendre le pourquoi et le comment, en apprenant de ce qu'il vit. Ou, sortir de toute identification, de toute manifestation, être à nouveau cette intelligence absolue, n'ayant plus ce besoin d'apprendre, d'expérimenter parce qu'il est déjà accompli. Être la lumière éternelle de la vie, l'éternel présent sans forme et sans voile, sans espace-temps et sans dimension, libre de toute identification, être l'amour absolu, la paix, la joie et le silence éternel. N'est-il pas plus simple d'être dans aucune identification pour tout accompagner, de tout accueillir, de tout accepter et de tout aimer avec le même amour, sachant que la vérité n'est pas de ce monde, ni d'aucune identification, puisque nous sommes la vérité elle-même.

Par Régis Raphaël Violette

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Date de dernière mise à jour : 03/06/2020

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