Avant même de vivre, avant même de respirer avant même de naître, il y a ...

Que peut-il y avoir avant même de vivre, de respirer et de naître ? Sans vouloir offenser personne à son propre regard sur ce qui est vécu comme étant la vie. Nous conviendrons que toute vie éphémère a un début et une fin, se manifestant à travers l'espace-temps, quel que soit l'apprentissage et expérience. Ainsi, la vie éphémère jusqu'à son dernier souffle, ressentant à travers ce corps d'innombrables symptômes, sentiments, en passant par tous les corps subtils. Cette vie essaie de comprendre ce qui se passe dans son propre véhicule, qui sert d'ancrage à ce monde, quel que soit le lieu, la dimension, quelle que soit la manifestation de cette vie éphémère, en essayant de comprendre, d'analyser tout ce qui est éphémère, de comprendre le pourquoi et le comment de cette vie éphémère, au delà des apparences. Puisqu'il y a la vie éphémère, il y a cet univers de dimensions, de formes, de voiles, qui se manifestent à travers l'espace et les dimensions, un tout dans un tout, pour comprendre la vraie nature de tout, pour comprendre les changements internes et externes, de plus en plus fréquents, comme si tout était accéléré. Et pourtant, qui en est responsable. Nous savons que l'évolution de la vie, suit un long processus de changements, mais en ce moment elle se produit à une telle vitesse, qu'elle devient intolérable, incompréhensible, l'être humain se trouvant face à un dépouillement, de ce qu'il croit et pense être.

Cela a permis de comprendre le pourquoi et le comment, tout ce chaos interne et externe apporte le changement, mais pas le changement attendu par ceux qui s'identifient à tout ce qui est éphémère, car le changement inclut tout en un. Encore une fois, je ne suis pas ici pour offenser qui que ce soit dans son processus d'évolution et de changement, de dépouillement, chacun est libre de s'identifier à ses propres sentiments, aux symptômes de changement de tout ce qui est éphémère. Cela remet en question la validité de tout ce qui est, de ce qui est illusion de ce qui n'est pas. Quel que soit le changement, le dépouillement en cours, ne cherchons pas qui en est responsable, c'est chacun qui a décidé comment et pourquoi, vivant ce qui est le plus approprié pour vivre ce dépouillement de tout ce qui est éphémère. Quelle que soit la façon dont nous le vivons, tout est en parfaite résonance, suivant un plan parfait, pour celui qui n'en a pas conscience, qui se croit victime de ce monde, qui représente le chemin de ce qui doit être vécu et consumé par l'amour absolu.

Beaucoup se demandent pourquoi ce dépouillement de tout ce qui est éphémère, qui comprend tout cet univers de dimensions, de formes et de voiles, se manifestant dans le temps et l'espace, pour réaliser ce qui est illusion de ce qui ne l'est pas. Dans ce processus de dépouillement de toute pensée, de toute expérience et de tout apprentissage, de toute identification, il est tout à fait normal que tout et chacun éprouve des sentiments, des symptômes, tant internes qu'externes. En faisant s'interroger sur les grandes transformations, qu'elles soient internes ou externes, en passant par plusieurs symptômes, tels que la fatigue, le besoin de se retirer, de se reposer, quels qu'ils soient, quels que soient les symptômes ressentis, tout est juste et approprié pour chacun. On parle de déplacement de pôles, il est intéressant qu'il y ait ce déplacement, basculement intérieur. Lorsque l'on se retrouve devant une autre réalité, devant un vide absolu, devant le silence, devant un soi dépouillé de tout ce qui est éphémère, plus d'espace, plus de temps, plus d'identification, devant l'éternel Présent où rien n'altère ce silence, cette paix, une libération, un dépouillement total de tout ce qui est éphémère, plus de symptômes internes et externes, coupé de tout ce qui est éphémère, de tout ce qui est illusion, une renaissance totale en ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Il n'y a pas de mots pour expliquer, il n'y a que l'amour absolu, un amour qui consomme tout ce qui est éphémère, qui révèle le réel de ce qui ne l'est pas.

Comment j'ai vécu cela, une étreinte totale, consumée par le feu sacré de l'amour absolu de ce qui nous ancre à ce monde, à cet univers éphémère, sans plus aucune identification, réalisant que la seule vérité est la Vie éternelle dans l'Éternel présent et que tout ce qui est éphémère est un mensonge, un rêve, faisant face aux pensées, à tout ce qui n'est pas consumé par le feu sacré de l'amour absolu. Tant que nous restons identifiés à ce qui nous sert d'ancre, nous sommes pris au piège de l'identification, ne réalisant pas que nous sommes face à notre propre rêve, le tout-en-un.

Être l'observateur de notre propre rêve éphémère, croire que nous vivons cette vie éphémère, ne pas réaliser que tout dans cet univers de dimensions, de formes et de voiles, qui se déroule dans l'espace-temps, nous tient prisonnier. Il n'y a rien de réel, ce qui est réel est complètement dépouillé de tout ce qui est éphémère. Tant que l'être croit être dans l'éphémère est victime de ce qu'il croit et pense être, des symptômes, des sentiments, de tout ce bouleversement intérieur et extérieur, croyant en cela que tout est réel, mais ne réalisant pas qu'il est celui qui a tout orchestré avant même de le vivre, non pas comme personnage qu'il croit être mais en étant la Vie Éternelle qui lui fait vivre ce grand dépouillement, ce grand changement. Car celui qui s'est dépouillé de tout ce qui est éphémère, accompagne, accueille, accepte, respecte et aime tout dans un amour absolu, consumant tout par le feu sacré de l'amour, ne donnant pas plus d'importance à tout ce qui est éphémère que la Vie Éternelle dans la Vie Éternelle présente.

Quand on fait l'expérience de ce passage de l'illusion au réel, il n'y a plus d'identification possible, laissant tout à l'intelligence absolue, à la Vie Éternelle consumant tout par le feu sacré de l'amour absolu. N'étant plus l'observateur, mais la lumière éternelle dans la Vie Éternelle dans l'Éternel Présent Révélant, apportant la lumière de la vérité à tout ce qui est éphémère ou non. N'oublions pas que toute identification avec l'éphémère nous plonge dans le rêve, dans les symptômes, dans les sentiments, dans ce chaos intérieur et extérieur, qui n'est qu'une illusion de ce qui n'est pas éphémère. Tant qu'il y a identification avec la vie éphémère, avec cet univers de dimensions, avec le temps et l'espace, il y a ce chaos intérieur et extérieur, qui n'est que le résultat de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas.

Par Régis Raphaël Violette

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Date de dernière mise à jour : 29/09/2020

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