TU AS LE DROIT

Tu as le droit d'être triste, de pleurer et de ressentir l'envie de tout abandonner. Cela fait partie de ton humanité, de ta force cachée sous la fragilité du moment.

Tu as le droit de trouver cette épreuve insupportable, de sentir la douleur te submerger, et d'être perplexe devant son absurdité. La vie n'est pas toujours logique, et c'est dans ces failles que l'on grandit.

Tu as droit de douter, de t'inquiéter, de te perdre dans l'agnoisse. Ces émotions sont autant d'occasions de mieux te connaître.

Tu as le droit de ne pas avoir toutes les réponses. Parfois, c'est le chemin des questions qui éclaire les vérités.

Tu as le droit de ne pas savoir si tu fais assez bien, mais l'essentiel est que tu agisses. L'effort, même imparfait, vaud mieux que l'inaction.

Tu as le droit de crier ta douleur, de t'effondrer sous le poids de l'incompréhension. Laisse la tempête passer, et tu verras que l'horizon se dégage peu à peu.

Tu as le droit d'être déçu par ceux qui t'entourent. Les autres ne peuvent toujours répondre à nos attentes, car ils vivent eux-mêmes avec leurs propres tourments.

Accorde-toi le temps d'être en colère, d'éprouver de la frustration. Ce sont des émotions qui, bien qu'inconfortables, sont légitimes et peuvent devenir des moments de transformations.

Tu as le droit de préférer la solitude, de t'isoler pour mieux te retrouver. Parfois le silence est le plus grand des guérisseurs.

Tu as le droit de te sentir perdu, d'avoir l'impression d'être en décalage avec le monde. C'est souvent dans ces moments-là que l'on découvre de nouvelles dimensions de soi-même.

Tu as le droit de faire des erreurs, d'échouer et de te tromper. Ce sont les trébuchements qui sculptent le chemin de la sagesse.

Tu as le droit de dire que tu ne vas pas bien. Il n'y a pas de honte à reconnaître sa vulnérabilité. C'est dans l'authenticité que se construit la résilience.

Tu as le droit de demander de l'aide, de tendre la main quand le poids devient trop lourd. Aucune âme n'est faite pour tout porter seule.

Tu as le droit de tomber misérablement, de toucher le fond. Mais souviens-toi, c'est souvent à ce moment-là que l'on trouve la force de se relever avec plus de puissance encore.

Et tu as aussi le droit de rire, de sourire à pleine dents, même après la tempête. Car la joie ne demande pas de permission pour renaître.

Personne n'attend de toi que tu sois parfait. La perfection est une illusion, et c'est dans tes imperfections que tu révèles ta beauté authentique.

Personne ne t'oblige à prétendre que tout va bien. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais une mer parfois déchaînée. Naviguer ses vagues, c'est accepter que le chemin soit parfois chaotique et incertain.

Tu as le droit d'être fatigué. Mais dans la fatigue, souviens-toi : tu avance malgré tout. Et cela est déjà une victoire.

Grand Père.

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Date de dernière mise à jour : 16/10/2024