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Comprendre Ho’Oponopono, la Sagesse Hawaïenne
« Le but de la vie est d’être Amour, à chaque instant. Pour atteindre ce but, l’individu doit reconnaître qu’il est cent pour cent responsable de créer sa vie telle qu’elle est. Il doit voir que ce sont ses pensées qui créent sa vie telle qu’elle est à chaque instant. Les problèmes ne proviennent pas des gens, des endroits et des situations, mais plutôt des pensées qui leurs sont rattachées. Il doit réaliser qu’il n’y a rien de tel à l’extérieur. »
– Dr. Ihaleakala Hew Len
La créatrice du programme Ho’oponopono et première à l’enseigner est la chamane Morrnah Nalamaku Simeona. Ce programme a ensuite été développé par le Dr Ihaleakala Hew Len et Joe Vitale.
Voici les quatre mots à prononcer pour pratiquer Ho’oponopono :
- Désolé
- Pardon
- Merci
- Je t’aime
« Ho’oponopono » signifie « rendre droit, corriger ce qui est erroné, faire ce qui est juste » en Hawaïen. C’est un art de vivre qui vient d’Hawaii. C’est un rituel de pardon et de réconciliation, issu de sagesses ancestrales ; il est un véritable chemin vers la conscience Unitaire. Cela rejoint d’autres sagesses ancestrales comme le bonjour des indiens « Namasté » qui signifie « Je salue Dieu en toi, je reconnais la Divinité à l’intérieur de toi, parce qu’elle est aussi à l’intérieur de moi ». Egalement Les Mayas disaient pour dire bonjour « In Lakesh » qui veut dire « Toi une autre version de moi ».
Pour aller plus en détail dans la signification de ce terme Ho’oponopono, il est composé de deux mots. Le premier « Ho’o » signifie : commencer une action, qui est la cause. Le second « Pono » veut dire : bonté, droiture, honnêteté, intégrité, pureté, moralité, bienveillance, correct, perfection. La notion de Pono est en fait une des bases de la culture et de la philosophie hawaïenne car « vivre Pono », c’est vivre : « aligné », « centré », « dans l’équilibre », « dans le pardon » et « dans un état de pureté de cœur » le plus parfait possible. Le concept de Pono apparaît même comme essentiel et central dans la culture hawaïenne. Ho’oponopono veut donc dire, remettre en ordre, corriger, harmoniser, nettoyer, agir correctement.
J’aimerai dans ce chapitre, vous faire partager mon expérience et surtout ma compréhension de cette méthode de nettoyage Ho’oponopono, comme je la pratique pour le plus grand bien des personnes qui viennent me consulter.
L’histoire du Docteur Ihaleakala Hew Len
Le Docteur Hew Len (formé à Ho’oponopono par la chamane Morrnah Simeona) a contribué à la guérison de malades mentaux dans un hôpital psychiatrique à Hawaï. Quand il est arrivé dans cet hôpital, les malades étaient très violents et les conditions de travail pour le personnel particulièrement difficiles. Quelques mois après son arrivée, un peu de calme s’était déjà installé parmi les patients et le personnel. Petit à petit, les cellules d’isolement se sont vidées et les traitements ont été allégés. Au bout de trois ans, la salle où se trouvaient enfermés les cas les plus graves fut fermée car pratiquement tous les malades avaient vu leur état s’améliorer de façon importante et avaient pu être libérés.
Jusque-là il s’agit certes d’une guérison spectaculaire. Mais lorsque nous apprenons que le Dr Hew Len n’a jamais vu un seul de ses patients, alors là cela devient extraordinaire !
En effet, il restait dans son bureau et regardait simplement les dossiers de ses malades un par un et travaillait avec Ho’oponopono sur lui-même. Et au fur et à mesure qu’il faisait cela, les malades allaient de mieux en mieux. Ce travail consistait à guérir sa propre partie qui avait généré toutes ces déficiences. Il prenait chaque dossier et il répétait simplement : Désolé, pardon, merci, je t’aime et c’est tout ! Lorsqu’il faisait cela il ne s’adressait à personne en particulier. Il invoquait simplement un esprit d’amour afin de guérir la partie de lui-même qui était en rapport avec le problème. Ainsi il corrigeait les pensées erronées qu’il entretenait à ce sujet. Si on veut changer notre vie, il faut commencer par se changer soi-même.
Quand Joe Vitale lui a demandé ce qu’il avait pu faire pour obtenir un tel résultat, il a répondu :
« En tant que psychologue de l’établissement, qu’est-ce j’ai apporté comme contribution ? J’ai appliqué l’Identité de Soi Ho’oponopono, un procédé de repentance, de pardon et de transmutation des problèmes qui se déroulaient en moi consciemment ou inconsciemment avant, pendant et après chacun de mes passages à l’unité de l’établissement. Je n’ai fait aucune thérapie ni consultation avec les patients de cette unité. Je n’ai participé à aucune rencontre des employés pour étudier les dossiers des patients. Comme psychologue de l’établissement, j’ai personnellement pris la responsabilité à cent pour cent de nettoyer ce qui se trouvait en moi et qui m’occasionnait des problèmes. Je suis la création du « Je suis », imparfait, c’est la saloperie, la mémoire qui réagit et qui rejoue sous forme de jugement, de ressentiment, de colère, d’irritation et Dieu seul sait quelle autre partie de moi peut être transportée par l’âme. Paix de Soi. »
– Dr Hew Len.
Cela veut dire que nos subconscients sont reliés. Le Dr Hew Len rejoint la physique quantique, en ce sens que nous pourrions posséder une « âme groupe », un inconscient collectif où sont stockés les mémoires depuis le début de l’humanité. Cela a été observé dans le règne animal et végétal.
Par exemple, lors d’une série d’expériences débutées à Harvard en 1920, le psychologue William Mc Dougall a étudié à quelle vitesse des rats pouvaient apprendre à s’échapper d’un labyrinthe rempli d’eau. A sa grande surprise, il a découvert que les générations successives apprenaient plus rapidement. Il ne s’agissait pas d’un exemple d’évolution Lamarckienne dans lequel les parents transmettent leurs talents à leur descendance. Il s’agissait de générations dissociées, de l’acquis et non pas de l’inné. La première génération de rats a fait plus de 165 erreurs. Au bout de plusieurs générations, les rats n’en commettaient plus que 20. D’autres chercheurs ont découvert que lorsqu’ils ont recommencé l’expérience plusieurs années plus tard, leur première génération de rats, provenant d’une lignée tout à fait distincte a débuté au même niveau d’expertise que la dernière génération de Mc Dougall. Certains ont même « appris » le système sans faire la moindre erreur. D’une certaine façon, ils « savaient » déjà. De plus, alors que l’expérience progressait, des générations successives du groupe de rats ayant participé à l’expérience, qui n’avaient jamais été à proximité du labyrinthe aquatique, se sont également améliorés, en même temps que le groupe expérimental. L’aptitude était en quelque sorte apprise par les autres rats, autant dans le laboratoire que dans le reste du monde, notamment en Australie. Les rats Australiens avaient déjà reçus les informations de leurs compères européens sans aucun contact. Tout ceci serait-il transposable à l’homme ? D’après la physique quantique, la réponse est affirmative. En appliquant cette théorie, on peut envisager à l’inverse que plus il y aura d’individus à élever leur propre niveau de conscience, plus l’état de conscience supérieure de l’humanité deviendra puissant.
L’Humanité entière pourrait s’engager dans un processus d’Éveil nourri par une conscience unifiée !
Les différentes parties de notre identité selon la tradition Hawaïenne
Elles sont au nombre de quatre :
- L’enfant : c’est le subconscient, notre partie émotionnelle, le siège de nos mémoires, celles de nos parents, de nos ancêtres et de nos vies passées
- La Mère: c’est le conscient, notre partie mentale
- Le Père: c’est le superconscient, notre âme, notre être supérieur qui est toujours relié à Dieu
- Dieu ou l’intelligence Divine qui se trouve à l’intérieur de chaque Être et qui nous relie tous. C’est « Dieu en nous »
Quand nous pratiquons ho’oponopono, nous utilisons notre âme, le père, le superconscient, notre être supérieur pour demander à Dieu, notre partie Divine de nettoyer les mémoires erronées chez l’enfant, le subconscient. Il faut ensuite lâcher prise et laisser faire la Divinité en nous.
Mise en œuvre d’Hoponopono
1 Vous avez un problème d’ordre relationnel, physique, matériel, financier, professionnel… peu importe, pensez à ce problème.
2 Accueillez le problème et entrez à l’intérieur de vous. Prenez contact avec votre être supérieur, votre divinité intérieure. Pour faire cela, concentrez-vous sur votre chakra cœur.
3 Faites la respiration du chakra cœur. Elle permet d’effectuer un nettoyage mais surtout d’établir la connexion avec sa divinité intérieure.
Les pieds sont posés à plat sur le sol et le dos est bien droit. Inspirer par le sommet du crâne, comme si l’air arrivait de cet endroit. Faites descendre cet air au niveau du chakra cœur et bloquez votre respiration 1 ou 2 secondes. Expirez par le chakra cœur comme si l’air sortait par cet endroit. Faites cette respiration pendant 5 minutes.
4 Repensez à votre problème et répétez :
Désolé,
Pardon,
Merci,
Je t’aime.
Ensuite, il suffit de laisser faire Ho’oponopno pour le grand nettoyage. Il faut accepter d’être le seul responsable des erreurs de pensées et d’en confier le nettoyage à Dieu, selon Luc Bodin.
C’est tout ? Oui c’est tout !
Ces quatre mots possèdent un pouvoir exceptionnel.
« Désolé, je ne savais pas que j’avais cette mémoire erronée en moi, pardon à la vie, à Dieu, à moi-même d’avoir créé des situations désastreuses» ne veut pas dire que nous sommes coupables mais seulement responsables. Nous sommes effectivement responsables de toutes les choses qui arrivent dans notre vie. Ces deux mots vont permettre de couper le lien avec les mémoires erronées.
Ensuite « Merci de m’avoir indiqué le problème que je portais, sans le savoir, Je t’aime la vie, les personnes autour de moi, mes mémoires erronées, Dieu et moi-même » cela exprime de la gratitude, cela va permettre à la Lumière Divine d’entrer en nous et de transmuter les émotions négatives attachées aux mémoires erronées.
Pour que la guérison des mémoires se produise, il n’y a rien d’autre à faire que de passer le relai à la vie, à Dieu, dans l’amour et la confiance. C’est l’explication que nous donne Luc Bodin dans son livre sur Ho’oponopono.
Il y a plein d’écrits sur Ho’oponopono. Je trouve inlassablement le même type de réponse : adressez-vous à votre partie Divine, à Dieu, au Dieu qui est en vous ou à la force de l’univers. Croyez-vous vraiment qu’avec votre petit mental, qui plus est, en plein cœur d’une mémoire, vous êtes capable de vous adresser à la force de l’Univers ? N’est-ce pas un petit reste d’une étape de l’enfance où vous avez découvert le pouvoir merveilleux de dire non, d’apprendre à lire ou de faire pipi au lit pour attirer l’attention sur un de vos malaises ? Je ne suis pas en train de dire que vous ne pouvez pas avoir accès à cette dimension de votre Être. Je dis simplement que l’accès à cette dimension n’a rien de systématique et qu’il ne suffit pas de penser pour y être ou de faire une demande pour qu’elle soit entendue. Sinon, pourquoi toutes les prières ne seraient-elles pas exaucées ? Je pense que 90 % des personnes qui étaient bloquées sur le Titanic ont fait des prières pour être sauvées. Ho’oponopono est aussi de cet avis. Il n’a jamais été question de s’adresser directement à la partie Divine en soi. Je ne doute pas que vous soyez en lien avec toutes les dimensions de votre Être. Ce que je sais, par contre, c’est que, au cœur d’une mémoire, vous en êtes à des années-lumière.
Je vous sens perplexes, surpris et même désorientés à la lecture de ce paragraphe. Vous ne comprenez plus rien. Vous vous dites : « Alors doit-on s’adresser à sa partie Divine ? Sinon à qui s’adresse-t-on ? ». Ce paragraphe provient du livre de Hannah Sembély, j’aurai dû mettre le texte de ce paragraphe en italique mais cela aurait gâché la surprise, le petit tour que je voulais vous jouer. J’espère que vous ne m’en voulez pas trop. Hannah Sembély a une autre façon d’expliquer Ho’oponopono qui se rapproche plus de ma propre pratique.
Je pense qu’il est nécessaire de commencer par comprendre ce qu’est une mémoire selon la sagesse Hawaïenne. Une mémoire est un blocage inconscient, associé à une émotion négative au niveau individuel. On peut aussi l’appeler traumatisme, blessure, souffrance ou choc émotionnel. Il se situe, la plupart du temps, dans l’enfance même si il peut y avoir des traumatismes à l’adolescence et à l’âge adulte. Les traumatismes se trouvent dans le subconscient, dans la partie « enfant », sachant je le rappelle, que selon Ho’oponopono, il y a quatre parties qui composent notre identité, l’enfant (le subconscient), le père (le superconscient), la mère (le conscient) et Dieu. Mais cela peut-être également un blocage d’ordre collectif, on parle alors d’inconscient collectif. Il s’agit de transmission de vos parents et ancêtres et aussi à l’humanité, les guerres, les épidémies… Prenez-vous conscience du monde existant à l’intérieur de votre subconscient et du nettoyage à faire ? C’est à l’image de l’iceberg avec sa partie immergée (le subconscient) de 90%.
Un jour, votre maman n’a pas pu venir vous chercher à l’école, vous étiez petite. Toutes les autres mamans sont venues et vous, vous êtes restée avec la maîtresse, vous vous sentez oubliée, seule, perdue et vous avez peur d’Être abandonnée. Vous avez aussi peur d’avoir perdu votre maman. Vous vous sentez peut-être même rejetée. Cette journée est marquée au fer rouge dans votre subconscient, c’est une mémoire. Cette mémoire est une partie infantile de vous, prisonnière d’un espace-temps. A cet âge là, cette partie n’est pas compétente pour s’extraire de la situation, pour la comprendre et encore moins l’accepter. Tant que vous n’aurez pas travaillé sur vous-même, vous vivrez toute votre vie avec cette blessure d’abandon, de rejet. Vous la vivrez partout, que ce soit au travail, dans vos relations amicales ou amoureuses, toujours avec cette sensation inconsciente d’être abandonnée. D’ailleurs la vie va vous servir ce plat à toutes les sauces, de façon à vous avertir, comme pour vous dire : « occupe-toi de ce problème, de cette blessure, de cette mémoire ». C’est ce qu’on appelle les schémas répétitifs. C’est comme si cette mémoire oubliée d’enfant entrait en collision avec une situation de la vie quotidienne qui réveille cette mémoire endormie dans le subconscient. Dans la tradition Hawaîenne, le subconscient est responsable des mémoires. Il les emmagasine et les répète en boucle dans une forme répétitive. Ce qui est important et dramatique, c’est que la plupart du temps, vous n’avez consciemment aucun souvenir de cet incident, vraiment aucun ! En Faisant une analyse, vous pouvez retrouver cet incident. Qu’est-ce qui peut changer aujourd’hui maintenant que vous avez ces informations ? Sans faire un travail approfondi sur comment vous avez construit cette mémoire vous allez faire comme tous ces gens qui ont fait dix ans d’analyse, vous saurez tout sur tout et alors ? Vous serez toujours autant malheureux. C’est là qu’intervient la neuroscience mais vous pouvez aussi utiliser Ho’oponopono pour dissoudre cette mémoire. Dans le processus Ho’oponopono transmis par le Dr Hew Len, que vous éprouviez une difficulté ou qu’une autre personne, à votre contact, se trouve face à un problème, il n’y a pas lieu de vous demander si elle vous appartient ou pas. A partir du moment où elle croise votre route c’est probablement que vous y êtes accroché. La mémoire, la partie, reliée au subconscient, qui souffre a besoin d’aide de l’extérieur, à l’intérieur, elle est bloquée.
« Une mémoire est comme un petit enfant sale qui se met à pleurer. La première chose à faire est de le cajoler tout en le nettoyant, le rassurer, l’aimer. »
– Hannah Sembély
Vos réactions, vos peurs, vos colères, et toutes vos émotions négatives (tristesse, mal-être, agacement, énervement…) sont rattachées à vos mémoires et ont tendance à diriger votre vie. Elles se manifestent plusieurs fois par jour. Dans la tradition Hawaîenne, le subconscient est responsable des mémoires. Il les emmagasine et les répète en boucle dans une forme répétitive.
Maintenant que nous avons compris ce qu’est une mémoire, nous allons approfondir pour comprendre la méthodologie. Ce qui ne change pas ce sont les quatre phrases d’Hoponopono, par contre la signification est pour moi, en rapport avec la définition d’une mémoire que nous avons vu au paragraphe précédent.
« L’attachement à ne pas accepter ce qui est, crée la souffrance. »
Il y a une mémoire de mon subconscient qui s’invite dans mon quotidien, c’est mon enfant intérieur qui me parle ou l’humanité s’il s’agit d’une mémoire collective. Dans les deux cas, j’accepte sa venue, j’écoute. Je le répète encore une fois, parce que c’est important : « il n’y a pas de changement, d’évolution, sans acceptation ». Cela reste vrai dans toutes techniques et méthodes, cela est donc vrai également pour Ho’oponopono. C’est ma responsabilité d’accepter et de comprendre la situation qui se présente à moi. Lorsqu’une mémoire tourne en boucle, mon subconscient cherche à attirer mon attention afin que je décide de le libérer. Je ne savais pas que je portais cette mémoire, j’en suis désolé. « Je suis désolé » de ne pas en avoir pris conscience plus tôt. Je m’adresse, à ce moment-là, à l’enfant dans le subconscient et la mémoire qu’il porte. Je m’adresse à lui de façon bienveillante, et je suis réellement désolé de l’avoir laissé si longtemps dans cette souffrance. Il a besoin d’empathie, de présence affectueuse, de compassion et d’amour. Je peux même enchaîner par « pardonne-moi » de ne pas m’être occupé de toi plus tôt, mon enfant intérieur. Je ne savais pas que tu m’attendais. Pardonne-moi d’avoir cherché des solutions en dehors de moi-même, alors que toutes mes mémoires attendaient d’être nettoyées et aimées à l’intérieur de moi. Je ne demande pas pardon d’avoir créé la situation conflictuelle parce que je ne l’ai pas fait. Je demande pardon d’avoir rendu responsable quelqu’un ou la vie elle-même de cette difficulté parfois répétitive. Je demande aussi pardon d’avoir cru que les situations qui se sont présentées ne me concernaient pas personnellement en rejetant la responsabilité sur les autres et le monde. Pour les mémoires collectives, je demande pardon d’avoir cru que les souffrances de l’humanité ne me concernaient pas. Je me croyais séparé de tous et de tout. J’étais persuadé que j’allais bien quand les autres allaient mal alors que nous ne formons qu’Un. Je n’avais pas compris que le monde souffre également de mes blessures parce que nous sommes en connexion. A chaque fois que je demande pardon, je ne demande pas l’absolution d’un Dieu, je m’excuse auprès de mon enfant intérieur, mon subconscient, le siège de mes mémoires, de l’avoir laissé seul, sans aide, sans ressources externes et sans soutien.
Face à une mémoire de violence, renforcer le contrôle ou prendre des médicaments pour ne pas être violent est une façon de remplir mon enfant intérieur, mon subconscient, de cachets pour qu’il arrête de m’embêter. C’est sûr, que c’est une solution en apparence efficace que la plupart des gens adoptent. Si je suis une voie de cœur, je vais traiter mon enfant intérieur différemment. Au lieu de commencer à me mettre en colère, je m’adresse plutôt à mon subconscient (mon enfant intérieur) qui porte une mémoire dont j’ignore absolument tout. Je me dis « je n’ai pas su me contrôler », « je ne me maîtrise pas », « je n’y arriverai jamais », « je perds le contrôle ». Tout cela ne va pas aider mon enfant intérieur. La mémoire elle, sait autre chose. C’est cet enfant de 8 ans, qui voulait, impuissant, prendre la défense de sa petite sœur, contre les coups qui pleuvaient sans discontinuer, de sa mère hors d’elle. Et cela pour une simple broutille. J’ai seulement à demander pardon à cette mémoire (souvenir de cette violence à la maison), à cet enfant, pour ne plus, à l’âge adulte, être violent face à des situations qui me rappellent cette blessure. Je pourrais simplement dire : « Pardonne-moi de m’en être pris au monde, à l’extérieur, en te laissant seul, impuissant avec ce traumatisme ancré dans mon subconscient qui portait cette mémoire de violence. »
A ce moment là, après avoir exprimé mon regret et mon pardon, je peux commencer à entrer dans la gratitude avec le remerciement. Je peux être reconnaissant de nettoyer cette mémoire qui va me permettre de me libérer de ces réactions que je ne contrôlais pas. Elles agissaient contre moi en me rendant la vie impossible. Je peux dire « merci » à cet enfant de s’être manifesté afin que je puisse, adulte, me libérer. En plus, en me libérant, je libère le monde entier de cette mémoire que je portais. Je suis heureux de cette libération. C’est ce que faisait le Dr Hew Len, avec ses patients, dans son hôpital psychiatrique. Je suis inconsciemment responsable de tout ce qui m’arrive dans ma vie de positif ou de négatif. Par conséquent, lorsque je vais libérer une mémoire, je vais devenir plus libre. Et surtout je ne vais plus être confronté à des situations qu’appelaient cet enfant, dans mon subconscient, pour qu’il puisse guérir de sa blessure. Je peux donc le remercier de ce nouveau moi, allégé de cette souffrance, qui ne se produira plus dans ma vie. Dans cette souffrance que j’ai évoquée, ne rien savoir des causes qui l’ont provoqué, n’est pas un souci. Puisqu’il y a manifestation, je nettoie même si je ne connais pas son origine.
A ce stade, j’ai besoin de savoir à qui je vais m’adresser pour dire « je t’aime ». Ce n’est pas à Dieu, comme on le voit si souvent dans les différents écrits sur Ho’oponopono. Comme depuis le début, c’est à l’enfant intérieur, le subconscient, et à tout ce qui est impliqué dans la mémoire que je vais dire « je t’aime ».
« L’amour au cœur d’une difficulté n’est pas le sentiment premier mais le seul libérateur. »
L’enfant virtuel, qu’est mon subconscient, est à traiter avec présence, vigilance et amour pour nettoyer la mémoire qu’il porte. Je porte cet amour à mon subconscient, cet enfant qui porte la mémoire à nettoyer. Je t’aime même si je ne sais pas ni pourquoi ni comment j’en suis arrivé là. C’est l’amour que je porte à cet enfant qui libère la mémoire puisque c’est cet enfant blessé qui porte la blessure.
Pour conclure, n’oubliez pas que vous ne pouvez pas éviter les mémoires. Elles surgissent à chaque instant et sans prévenir. Il est impossible de pouvoir les contrôler. Par contre, avec un outil comme Ho’oponopono, il est possible de vous mettre immédiatement à les nettoyer une fois que vous avez compris ce qu’est le processus de nettoyage et comment il fonctionne. Il est important que la répétition des phrases ne soit pas mentale mais en conscience. Je suis désolé de t’avoir ignoré mon enfant (subconscient) qui souffrait depuis si longtemps. Pardonne-moi d’avoir fait porter ma propre responsabilité sur les autres. Je te remercie avec gratitude pour cette libération et cette nouvelle liberté maintenant.
Ho’oponopono et le métier de thérapeute.
Ho’oponopono a complètement orienté ma vision et ma façon d’exercer mon métier de thérapeute. Les personnes qui viennent me consulter m’expliquent leurs difficultés qui proviennent, selon elles, d’éléments extérieurs le plus souvent. Il s’agit de blocages, d’un mal-être, de maladies, de problèmes relationnels au travail, dans une relation ou dans d’autres lieux de vie… Elles se considèrent comme des victimes de quelqu’un, quelque chose et même de la vie elle-même.
Ces personnes viennent donc me consulter pour que je trouve la solution, avec ma baguette magique, comme un magicien. J’explique souvent que je ne me considère pas comme le « guérisseur » de leurs maux, que je ne suis qu’un outil entre leurs mains et que ce sont elles qui se guérissent elles-mêmes. Mon rôle de thérapeute est donc plutôt celui d’un éclaireur de conscience, d’ouvreur de possibles et de « transmuteur » des zones d’ombre, dans le sens de transmuter ou transcender. On peut aussi aller plus loin et dire que le thérapeute, dans ce rôle avec Ho’oponopono, va rechercher la « Divinité » dans chaque personne, afin de lui redonner toute sa place.
Ce livre me donne une excellente occasion d’éclaircir ces propos. Lorsque l’on a intégré Ho’oponopono, il n’est plus possible d’entrer dans cette illusion de guérir les autres. Il s’agit plutôt d’un échange. Après et parfois même pendant la séance, quand cela est possible (c’est le cas avec les séances EFT par exemple), je remercie, avec Ho’oponopono, chaque personne d’être venue à moi et ainsi de me donner l’occasion de me nettoyer de mes propres mémoires erronées qui sont le résultat des différentes difficultés qu’on vient me présenter. De part cette action, je libère également la personne de ses blocages. Plus je libère mes propres mémoires, plus j’ouvre mon champ de vision et plus l’ouverture et la lumière vont se manifester à l’extérieur et en particuliers chez les personnes qui viennent me consulter. Ainsi j’invite les personnes à changer leurs regards sur leurs situations, à prendre conscience qu’elles ont tout à l’intérieur d’elles-mêmes pour guérir ou pour résoudre leurs problèmes. Ainsi la paix commence à l’intérieur de Soi.
Plus d’information : Libération Émotionnelle
Article publié dans Développement personnel, Z Article le 19 février 2018
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PUBLIÉ PAR PIERRE VILLETTE
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Date de dernière mise à jour : 29/05/2021
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