DES VERITES QUI VOUS LIBERERONT- VII

CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - LETTRE 1 – 7

Quand la CONSCIENCE PERE en moi commença à diminuer et que je revins graduellement à la conscience humaine, je me rendis compte que la faim me tenaillait et que je revenais à ma pensée et à ma condition humaine.

Mes réactions à mes six semaines d’expérience se modifièrent. Ma conscience du « moi » et de mes envies reprit le dessus.

« Quoi ! C’est à moi que sont arrivées ces choses incroyables et tellement inattendues, exultai-je. IL m’a été donné de recevoir la connaissance au-delà de ce qu’aucun autre homme a jamais reçu ! »

Je jubilais en réalisant qu’enfin, mes doutes et ma rébellion contre le « dieu vengeur » des Juifs orthodoxes traditionnels s’avéraient justifiés. J’avais raison après tout !

Qui eût jamais cru que l’esprit humain pouvait être aussi créatif, qu’une pensée ou un désir fermement maintenu pouvait vraiment se matérialiser dans le domaine du visible ? Je réalisai que Moïse avait dû savoir quelque chose de tout cela, car il avait accompli des choses extraordinaires quand les Israélites étaient dans le besoin.

Il était devenu un guide et avait changé la destinée des Israélites jusqu’alors maintenus en esclavage en Egypte.

Je pouvais maintenant retourner auprès des miens et les libérer de l’autorité rigide de leurs Anciens.

Ma faim devenait douloureuse. Il me vint à l’esprit que je pourrais changer des cailloux en pain pour soulager mon besoin de nourriture, puisque la « Puissance Créatrice Père » agissait à travers mon esprit et que de ce fait, tout dans l’univers obéissait à mon commandement.

J’étais sur le point de prononcer la « parole » qui changerait des pierres en pain, lorsque quelque chose me retint brutalement.

Il me vint fortement à l’idée que la « Conscience Créatrice Père » était protection parfaite, nutrition, satisfaction de tout besoin, de sorte que je pouvais soulager ma faim en le demandant au « Père ».

Je réalisai que si le  petit « je » le moi humain dans le besoin, utilisait la « Puissance créatrice » pour des raisons égoïstes, j’érigerais une barrière entre le « Conscience Créatrice Père » et moi-même et que tout ce que je venais d’apprendre pourrait m’être retiré.

Cela me fit peur et je m’empressai de demander à la « Puissance Créatrice Père » de nouvelles forces pour me ramener vers les habitations de Nazareth. Je demandais aussi à être soulagé de la faim par le moyen qui serait le meilleur pour moi.

Immédiatement, la faim disparut et je sentis une onde d’énergie traverser tout mon corps. Ainsi, j’étais la preuve que tout ce que j’avais vu, entendu et compris était bien la « réalité » et non de l’imagination due à ce temps de jeûne et de solitude dans le désert.

Ma nouvelle énergie me permit de me hâter sur les mauvais sentiers qui menaient à la sortie du désert. En chemin, je rencontrai un homme bien habillé, à l’air doux et avenant, il me salua chaleureusement, exprimant son inquiétude à la vue de mon apparence hirsute et mon mauvais état physique.

Amicalement, il me fit asseoir sur un rocher et partagea sa viande et son pain, délicieux, avec moi. Je me demandais d’où il venait et pourquoi il se trouvait dans un lieu aussi désolé. En réponse à mes questions, il me sourit simplement et ne parut nullement surpris quand je lui racontai avoir passé tant de jours dans le désert que j’en avais perdu la notion du temps. Je lui expliquai comment j’avais été illuminé au sujet de la véritable nature du Créateur du monde et qu’il m’avait donné de voir les Lois naturelles de l’Existence. Il ne fit que sourire et approuver de la tête.

« Je retourne auprès des miens pour leur enseigner tout ce que j’ai appris, lui dis-je joyeusement. Parce que je pourrai les guérir et les débarrasser de toutes leurs maladies et de tous leurs problèmes. »

L’étranger répliqua tristement : « Cela prendra des millénaires. » 

J’étais sur le point de lui reprocher son manque de foi quand je réalisai qu’il avait disparu.

Je sus alors qu’un messager Divin était venu me secourir avec du bon pain et de la viande – et aussi me prévenir affectueusement que je ne trouverais peut-être pas ma mission aussi simple que cela, malgré mon enthousiasme. Je fus déprimé par sa mise en garde. Mon enthousiasme faiblit. Le chemin jusqu’au premier village me parut interminable. Comme un changement de la pensée humaine pouvait changer l’humeur !

Il me vint à l’esprit que je pouvais encore prouver la vérité de tout ce qui m’avait été montré en enjambant un précipice, ce qui aurait grandement écourté mon trajet. Comme j’étais sur le point de le faire, l’idée me vint à nouveau fortement que j’essayais de « prouver » que ma période d’illumination était réelle. Si j’avais besoin d’une telle preuve, c’est que j’étais en état de doute et que je me tuerais probablement, sans compter qu’il m’avait été montré qu’en toute situation, je pouvais élever mes pensées vers la « CONSCIENCE CREATRICE – PERE » et demander une solution à tout problème. Avec quelle rapidité j’avais oublié la Vérité.

Alors je priai passionnément, demandant pardon d’avoir voulu flatter mes caprices et faire les choses à ma façon.

A nouveau, la réponse vint dans une force renouvelée et un pied plus sûr pour gravir le sentier escarpé. Je découvris aussi que je couvrais si rapidement de longues distances qu’il me semblait que je survolais le temps. J’étais dans une dimension plus éthérée où le vécu humain s’élevait au dessus du lourd esclavage de l’épuisante dépense d’énergie. La marche devenait si facile qu’elle me donnait maintenant de la vigueur ! J’exultais à l’idée que j’avais trouvé la clé d’une « vie plus abondante » !

Un peu plus tard, je me sentis tellement à l’aise que mon esprit se mit à vagabonder et je repensai à ma rencontre avec l’étranger et la bonté qu’il m’avait témoigné. Mais je me rappelai aussi sa mise en garde et à nouveau mon ancienne nature reprit le dessus et je me sentis profondément révolté à l’idée qu’il ait osé se permettre de me prédire le déroulement de ma tâche. Je décidai qu’il ne connaissait rien à mon futur et écartai sa mise en garde.

« Vraiment, pensai-je, avec ma connaissance, je pourrais accomplir ce que nu homme n’a jamais fait auparavant. Au lieu de lutter contre les difficultés de la vie, je pourrais facilement amasser des biens, me faire des adeptes sue mon passage et leur faire part de mes connaissances pour rendre aussi leur vie plus facile. Je pourrais éliminer toute souffrance et toutes douleurs. »

Comme je contemplais tous les lieux que je pourrais si aisément visiter, je me sentis soudain effleurer la surface du sol et m’élever jusqu’au sommet le plus élevé d’une montagne escarpée dominant la région environnante.

Tout était là, s’étalant à mes pieds. Je sentis revenir mon enthousiasme. Comme il serait simple de réunir les gens et de leur transmettre tout mon savoir ! Je deviendrais puissant et même célèbre pour avoir délivré l’espèce humaine de toutes ses souffrances et de ses maladies. Je gagnerais l’estime des hommes et leur respect, je ne serais plus considéré comme un bon à rien.

Avec un choc énorme, tout ce que je venais d’apprendre il y avait à peine quelques heures me revint à l’esprit avec une clarté et une force inouïes.

N’avais-je pas appris que ma seule manière de prospérer était d’abandonner ma volonté propre et de me tourner vers le « PERE » pour recevoir son assistance en tout ce que j’entreprendrais ?

Alors, je me rappelai que la création avait ses propres buts à accomplir. Le processus d’individualisation avait suscité l’ »attirer et repousser », le « prendre et donner » dans le comportement humain. Quoique ces caractéristiques humaines fussent la cause de grandes angoisses dans leurs vies, n’étaient-ce pas ces mêmes angoisses qui les forçaient à rechercher une meilleure façon de vivre pour trouver le vrai bonheur ? Je réalisai que les maux de l’humanité avaient leur place dans le plan humain de l’existence.

Avais-je le droit d’apporter ces informations privilégiées aux hommes et d’annuler ainsi les effets du processus d’individualisation ?

Je réalisai que je réfléchissais à partir du centre de mon individualité,  mon ego, et c’était l’égoïsme qui créait des barrières entre l’humanité et la « Conscience Créatrice-Père ». Je devais donc vaincre mon « centre du désir humain » si je voulais vivre en parfaite harmonie avec mon « Père » comme telle était mon intention sincère. Je continuai donc mon chemin, songeant à ce qui m’attendaient et comment je pourrais au surmonter les impulsions que me dictait ma condition humaine, afin de rester dans le flux de la « Conscience Père » dont je recevrais inspiration, guidance, réponses à mes questions, mon pain quotidien, ma santé et ma protection quotidiennes. En fait, je réalisai que tant que je me maintiendrais dans ce Flux quotidien de « Conscience Père », aucun mal ne pourrait même m’approcher et que je recevrais tout ce dont j’avais besoin. Et plus important encore :

La « Conscience Père » agissant à travers moi ferait le nécessaire pour aider les personnes qui avaient tant besoin de guérison et de réconfort.

A tout instant, il me fallait vaincre ma révolte contre les dures réalités de l’existence pour écouter « la voix intérieure » et me conformer à la « Volonté Suprême » du « Père ». Cette « Volonté Suprême » était « Amour Parfait », consacré entièrement à la promotion de bien suprême. Je réalisai qu’il aurait été tout à fait insensé de continuer dans la voie de « ma propre volonté » qui m’avait dicté mon comportement jusque là.

C’est à ce moment qu’il me vint l’inspiration de m’adresser en paraboles aux hommes. Ceux qui seraient prêts à recevoir la connaissance comprendraient et en feraient bon usage.

Mais il d’avéra que même mes disciples ne purent se défaire suffisamment des doctrines juives pour pouvoir comprendre soit le principe de la conscience, soit l’activité de la « Puissance Créatrice Divine » dans la création. (Jusqu’à ce jour, elle est restée un mystère pour tous, sauf ceux qui sont spirituellement illuminés.)

Même le terme spirituel d’illumination ne peut être  appréhendé complètement et immédiatement par l’esprit humain ; c’est pourquoi ces Lettres doivent être lues lentement et accompagnées de beaucoup de méditation et de prières pour être correctement comprises

Demain : Redevenez comme un « petit enfant »

Bientôt la partie suivante de la lettre 1- soit - 8

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Date de dernière mise à jour : 16/10/2020

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