Ce que les humains appellent l'Amour

Je republie un texte de mon crû sur ce que les humains appellent l’amour qui n'en est pas afin de clarifié ce qui est une source de grande souffrance et de confusion au sein de l'humanité, polarisé par la matrice afin de nourrir l'ombre et les involutifs.

AMOUR

La plus belle histoire d'amour est celle que l'on vit avec soi-m'aime. Croire que l'autre peut nous apporter le bonheur et répondre à nos attentes ou combler nos manques est un leurre qui nous amène immanquablement à la souffrance et à la dépendance. Car l'erreur que font la plupart d'entre nous c'est de nourrir l'illusion que l'autre peut nous apporter le bonheur durablement ou combler un vide en nous qui vient de notre incapacité à nous accepter nous-même tel que nous sommes d'une part et d'autre part de nos nombreuses blessures telles que la trahison, l'abandon, l'injustice, le rejet et l'humiliation et lorsque l'on remet ce pouvoir en l'autre (qui est un leurre) cela créer de la souffrance parce que l'autre ne pourra jamais répondre et combler nos attentes et donc on lui en veut on souffre et on le fait souffrir. Mais l'autre ne nous blesse pas, il nous révèle simplement que nos plaies ne sont pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre pourrait nous guérir. C'est une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.

La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées. Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception. En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pouvons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.

Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère..cela créer automatiquement des relations dysfonctionnelles à répétitions car tant que nous ne l'avons pas conscientiser nous revivons encore et toujours les mêmes relations jusqu'à ce qu'une prise de conscience émerge et brise ce cycle infernal que nous avons nous même créer. Et je rajouterais qu'il nous empêche d'accepter l'autre tel qu'il est. La plupart d'entre-nous confondent l'amour avec l'attachement ou la possession.

L'Amour avec un grand A est la force de vie, l'énergie qui anime toute chose dans l'univers c'est de la lumière mais on ne peu l'appréhender avec son mental mais avec son cœur/conscience et son être tout entier. C'est aussi donner sans rien attendre en retour, l'amour n'attend rien ne demande rien et accepte l'autre et tout ce qui vit dans sa totalité sans possession, il est, point. Ce n'est ni une émotion ni un sentiment, mais un état d'être. C'est aimé et avoir une immense empathie tendresse et compassion pour toute créature vivante qu'elle soit cellule subatomique minéral végétal animal ou nos semblables, c'est le liant qui unit et anime tout ce qui est dans l'univers car rien n'est séparé tout est interconnecté et tout est un. Seul le mental vit dans l'illusion de la séparation et de la dualité. Alors reconnectons nous à notre cœur/conscience qui est le siège de notre âme et écoutons notre voix intérieure et non notre mental/ego qui nous coupe de la source de notre être.

L'amour est notre véritable nature dont on s'est coupé parce que nous sommes trop identifiés à nos pensées et croyances limitantes issues du mental formaté et conditionné et trop souvent régit par la peur. La peur est le contraire de l'amour qui vient de l'illusion d'être séparé du reste de l'univers que nourrit le mental/ego pour satisfaire son besoin de tout contrôler. S’ouvrir à l'amour inconditionnel n'est pas se limiter à aimer seulement les personnes proches mais tout ce qui vit sans distinction ni condition. Mais nous en sommes tous plus ou moins loin, et c'est valable pour moi aussi même si je suis plus avancé que certains sur mon chemin et moins que d'autres car chacun suit son propre rythme mais peu importe, j'en suis conscient ce qui est le début du chemin de la guérison vers l'unité qui passe inévitablement par la dés-identification du mental/ego, du petit moi, de la personnalité terrestre qu'est cet habit étriqué que l'on a endossé pour se plier aux injonctions de cette matrice de dualité. La terre est une école pour les âmes incarnées dans la matière et nous sommes là justement pour apprendre à aimer et l'expérimenter dans la matière et aussi nous rappelez qui nous sommes, c'est à dire des êtres multidimensionnels illimités et éternels afin de servir la source originelle de tout ce qui est dont nous sommes tous une fractale qui a sa place et son importance dans l'équilibre de l'univers et retrouver l'unité. A méditer ! Et toc !  Na !

Et pour finir je dirais ceci : La sagesse c'est de savoir que je ne suis rien. L'amour c'est de savoir que je suis tout. Entre les deux ma vie fluctue.

Raphaël Lemarquis

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