QU’EST-CE QUE LE TEMPS ?

J’ai lu le texte de Josh Richardson publié par Julie Vachon « qui parle du facteur temps à travers la physique quantique». Et, je voudrais remercier Julie pour ce superbe article qui m’interpelle au plus haut point, puisqu’il s’agit des bases même de notre univers, que dis-je, de notre réalité. C’est pourquoi, et bien humblement, si vous permettez, j’aimerais compléter ce texte en l’abordant avec un peu de recul.

Pour commencer, nous savons que notre univers existe grâce à l’infiniment petit (étudié par la mécanique quantique), et l’infiniment grand (étudié par la physique classique : la relativité), tous les deux cohabitant ensemble pour former la réalité.

Réalité encore bien incomprise.

Einstein croyait parvenir à décrire l’univers en le prenant depuis l’infiniment grand et, jusqu’à un certain point, tout fonctionnait. Du moins, jusqu’à ce qu’il se rende compte que les formules relativistes décrivant la gravitation (relativement au temps et à l’espace dont l’écoulement de l’un ralentit et, les longueurs de l’autre rétrécissent pour le voyageur qui, une fois revenu sur terre, se retrouve légèrement dans le future, ayant moins vieillit que ses pairs); ne pouvaient plus s’appliquer pour décrire le comportement des particules.

Il est fascinant de voir qu’Einstein a lui-même mis au monde la mécanique quantique, ce qui lui a d’ailleurs mérité un prix Nobel. Mécanique quantique qui est ensuite devenue, pour lui, un irrésoluble mystère ! On le sait aujourd’hui, le principe d’incertitude devint un fait qu’Einstein, de son point de vue, trouvait insensé. Pourtant, il est bien vrai qu’une particule a bel et bien une position et une vitesse mais, le problème, c’est qu’en voulant le constater, malencontreusement et malheureusement, à cause de l’énergie déployée pour pouvoir l’observer, ces deux donnés s’en trouvent modifiées.

(Je sais qu’à cause de cette particularité de pouvoir prendre la forme d’une onde, une particule peut aussi se trouver à deux endroits (ou à tous) simultanément, mais je n’entrerai pas dans ces détails qu’on peine à comprendre encore aujourd’hui, et ce n’est pas, non plus, le but de ce document).

D’ailleurs, l’univers étant le produit d’une explosion d’énergie (l’infiniment petit), il devient clair que l’on ne peut en comprendre le mécanisme, le comportement, la structure et la réalité par l’étude de sa conséquence (l’infiniment grand : la relativité).

Le problème aujourd’hui, c’est qu’il y a même des physiciens qui disent que la réalité elle-même est une illusion ! Comment arrivent-ils à cette conclusion ? Et bien tout simplement en appliquant à l’infiniment grand, des comportements de l’infiniment petit, et c’est là que s’immisce l’erreur d’interprétation et de compréhension, et que l’on se retrouve devant toutes sortes de scénario fantaisistes, prétendant définir la réalité. -…mais nous y reviendrons.

Pour tout de suite, je fais une histoire courte qui va tout éclaircir…

Si l’on prend les formules relativistes, nous constatons qu’en parvenant à la vitesse de la lumière (qui est le constat du principe relativiste, car elle ne change jamais, puisque c’est plutôt le temps et l’espace qui se modifient, relativement à elle ou, à la vitesse atteinte par le voyageur…, ou la vitesse de rotation d’une étoile…, ou d’un trou noir…). Donc, en parvenant à la vitesse de la lumière, l’écoulement du temps qui était de plus en plus lent (faisant que l’univers autour du voyageur vieillissait de plus en plus vite), cesse de s’écouler !

Et c’est là que s’élèvent des paradoxes car, à la vitesse de la lumière, la masse du vaisseau spatial du voyageur, qui ne cessait d’augmenter, devient infinie, en même temps que le volume du vaisseau qui diminuait, devient, quant à lui, nul ! Sans oublier que l’énergie nécessaire pour que le vaisseau ait pu atteindre la vitesse de la lumière, est aussi devenue infinie. Alors on comprend bien qu’il est impossible que la masse du vaisseau ait pu devenir infinie tout en se retrouvant dans un volume nul et ce, tout en ayant à son bord une quantité infinie d’énergie lui ayant permis d’accélérer jusqu’à la vitesse de la lumière. Et c’est pourquoi, d’un point de vue relativiste, est-il impossible d’atteindre la vitesse de la lumière.

Pourtant nous savons qu’à la vitesse de la lumière, rien de tout cela ne se produit, et les formules de la relativité se révèlent donc imparfaites…, ou incomplètes…, ou impuissante pour expliquer et décrire ce qui arrive aux abords de la vitesse de la lumière et, à la vitesse de la lumière elle même. Vous en doutez ? - alors en voici la preuve !

Prenez un trou noir par exemple, résultat du décès d’une étoile géante qui s’écroule sur elle-même, après avoir épuisée le dernier élément chimique en fusion. Lorsqu’elle implose et que la quasi totalité de sa masse se retrouve compressée dans un volume infiniment petit (car c’est la densité d’une masse qui déforme l’espace), déformant l’espace d’une façon pratiquement cylindrique (plutôt que conique comme le sont les tourbillons), dès ce moment, la lumière qui suit la forme de l’espace, se met à tourner sur elle-même, emprisonnée et ne pouvant plus sortir. Dès cet instant l’étoile s’éteint pour disparaître de la vue, derrière l’horizon ‘inconnu’ de ce nouveau trou noir !

On sait depuis peu, que toute la matière et l’énergie absorbées par l’infiniment grande gravité d’un trou noir, deviennent si excessives qu’il se produit un débordement d’énergie qui se voit rapidement expulsé par les deux pôles. Mais revenons à nos moutons !

Si la lumière ne peut plus en sortir, parce que la force de gravité a suffisamment déformée l’espace, la masse du trou noir n’est pour autant devenue infinie, et le volume occupé par sa masse, quant à lui, n’est pas non plus devenu nul. Et l’écoulement du temps, pour ce trou noir, n’a certainement pas cessé de s’écouler non plus, puisque l’énergie qu’il ne cesse d’absorber tout autour de lui, continue de sortir par les deux pôles (seules sorties possibles), révélant ainsi une intense et inconcevable activité interne où le temps ne peut pas, ne pas s’écouler et être égal à zéro comme le stipule pourtant les formules relativistes.

Un dernier exemple. Sachant qu’à la vitesse de la lumière et, toujours d’un point de vue relativiste, le temps ne s’écoule plus, imaginez ce qui arrive pour un photon émis par une étoile se trouvant, disons, à mille années-lumière. Comme le photon est une quantité d’énergie (se comportant parfois comme une particule, mais sans jamais en être une), il ne peut donc avoir de masse qui serait infinie, du fait de sa lumineuse vitesse – et heureusement, parce qu’on aurait bien mal aux yeux !!

Alors imaginez ce photon émis par cette étoile lointaine. Dès qu’il quitte l’étoile à la vitesse de la lumière (et comme, pour lui, le temps n’existe pas), lorsqu’il arrive dans votre œil, pour lui c’est toujours le même instant ! –puisque le temps ne s’écoule pas et, comme Dieu, tout ce que ce photon peut faire, c’est ÊTRE ! Donc, depuis son départ, il ne s’est même pas écoulé une fraction de seconde, aussi infime soit-elle. Ce qui veut dire, que pendant les mille ans qu’aura pris le photon pour atteindre votre œil, non seulement il ne se sera pas écoulé de temps pour lui mais, qui plus est, il n’aura pas d’avantage vu le moindre espace !

N’oubliez pas que nous décrivons le parcours d’un photon d’un point de vue relativiste, alors puisqu’il s’est écoulé zéro seconde pour le photon, il se trouve donc toujours au même instant et n’a pas vieillit, pas plus qu’il n’a pu voir (pour les mêmes raisons) la moindre étendue d’espace – puisqu’il EST !

Pour le dire d’une façon plus claire, si le photon est sorti de l’étoile le premier janvier à minuit, lorsqu’il arrivera dans votre œil, mille ans plus tard, pour lui, il sera toujours minuit, le premier janvier.

Vous voyez ?

Sous l’angle relativiste, la dimension de l’infiniment petit ne connaît ni l’espace, ni le temps et, cela aussi soulève des paradoxes. Puisqu’il est évident que le photon aura quant même mis mille ans pour atteindre votre œil et, pour lui, l’univers n’aura certainement pas vieillit d’un nombre infini d’années, comme le décrit la relativité. Car si c’était bien le cas, si l’univers avait vieillit à l’infini, où serait alors atterrît ce photon !

Tout ça pour démontrer que l’on ne peut décrire l’infiniment petit à partir du point de vue de l’infiniment grand avec des formules relativistes classiques; pas plus que l’on ne peut décrire l’infiniment grand à partir de l’infiniment petit avec des formules quantiques. Chacune de ces deux dimensions ayant des comportements se comprenant à partir de leur propre contexte et avec leurs propres équations.

Alors pour tous ceux qui prétendent décrire l’une ou l’autre de ces deux dimensions à partir du point de vue opposé, vos hypothétiques résultats ne pourront jamais décrire autre chose que des réalités imaginaires et indémontrables.

Je continue…

La Cause Parfaite et Unique à l’origine de notre univers, se révèle être une Cause sans cause, et c’est par elle seule que l’infiniment grand et l’infiniment petit (grâce auxquels existe notre univers) pourront un jour, peut-être, délivrer un peu du mystère de leur harmonie et de leur cohésion qui les rendent bel et bien réels. Et puis, qu’est-ce que le temps, sinon ce qui nous sépare de la Perfection qui en EST l’Auteur ! Cet Auteur dont la Perfection rend justement possible ce divin Plan de progression sans fin.


Eric Tarissan – EVEILLEUR QUANTIQUE

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Date de dernière mise à jour : 15/01/2020

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