DEVRAIT ETRE MEDITEE PLUTOT QUE LUE - 3

CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - LETTRE 2 – 3

-Comment cela se peut-il, demanda un homme d’un air de doute ?

-Il n’est pas possible à un « être » individuel, de quelque sorte que ce soit, d’être partout à la fois. Mais l’air est partout, bien que nous ne le voyons pas. Nous n’en savons pas moins – et n’en doutons pas – qu’il est tout à fait réel et essentiel à notre existence. S’il n’y avait pas d’air, si nous ne pouvions pas respirer, nous mourrions. Le mouvement de l’air, que nous appelons le vent, nous ne pouvons pas le voir, mais nous voyons agiter les feuilles et pousser les nuages dans le ciel ; c’est ainsi que nous savons que l’air nous entoure et qu’il est fort. Et maintenant, je vous demande : qu’est-ce qui est plus important dans l’homme – son corps ou son esprit ?

Quelques-uns répondirent que c’était le corps, car autrement, il n’aurait pas sa place sur terre, ne pourrait pas travailler, être vu, et ne serait pas connu. D’autres dirent qu’ils pensaient que son esprit était plus important que le corps. E je répondis :

-Son esprit est la partie la plus importante, puisque sans son esprit, il ne pourrait pas diriger son corps. Il ne pourrait pas manger, boire, dormir, bouger, penser ni vivre. Et pourtant, on ne voit pas l’esprit. On ne peut que savoir que nous avons un esprit à cause des pensées qu’il produit et parce que les pensées façonnent telle ou telle action dans notre vie. Nous croyons que l’esprit travaille grâce au cerveau. Oui, c’est un fait. Mais comment le cerveau, né de la chair, pourrait-il produire des pensées, des sentiments, des idées, des projets ? Et maintenant, il devrait vous devenir clair que c’est ainsi que le « Père » est présent en toutes chose. C’est « l’esprit » suprême derrière l’esprit humain, travaillant à Son œuvre en chaque être vivant. Nous savons qu’il en est ainsi, car nous voyons les merveilles que cela crée. Nous voyons la croissance des enfants, nous voyons la nourriture qu’ils mangent se transformer miraculeusement en une autre substance qui les nourrit et les fait croître.

Comment cela se produit, nous n’en avons pas la moindre idée, nous ne pouvons même pas l’imaginer. Et même si nous le savions, nous ne saurions toujours pas ce qui a planifié un processus de vie si important qu’il travaille dans les corps vivants de chaque espèce. Voyez la merveille que sont les corps de chaque espèces, façonnés et créés intentionnellement, expressément pour transformer le type de nourriture qu’ils consomment en nourriture qui fera croître leurs os, sang et leur chair.

-Maintenant que tu nous montres ces choses, nous pouvons voir qu’elles sont en effet merveilleuses.

Un jeune homme s’exclama :

-Oui, c’est vrai, c’est extraordinaire !

-On peut voir les jeunes corps passer par leurs divers stades de développement et l’on voit leur esprit suivre le rythme de leur développement physique jusqu’à ce que les adolescents se lancent à la recherche d’un époux et deviennent parents eux-mêmes. Puis le Grand Œuvre de la conception s’accomplit et la semence continue à croître dans le sein de la mère, jusqu’à ce qu’elle naisse, à son terme, sous la forme d’un enfnat. Pensez-y ! Qui détermine cette croissance ordonnée et constante dans le sein de la femme, d’où viennent les plans qui dirigent le bon développement de la tête, du corps et des membres et ne varient pas d’une femme à l’autre et d’une espèce à l’autre ? Qui décide du moment exact où commencera la naissance – les moyens physiques pae lesquels l’enfant sort du ventre de sa mère, la provision de lait pour l’enfant ? Pensez-y – est-ce la mère ? Non, ce n’est pas la mère, elle n’est que témoin de tout ce qu’il se passe en elle depuis le moment où elle a connu son mari et où il a planté sa semence pour qu’elle rejoigne la sienne. Dieu fait toutes ces choses de loin ? Ses pensées s’étendent-elles à chaque homme et femme et décident-elles quand ces choses doivent avoir lieu ?

-Non, tout ce travail est accompli par la « Puissance Créatrice de l’Esprit » la « Vie Intelligemment Aimante » en toute créature vivante. Nous voyons l’amour des parents pour leurs petits, fussent-ils des oiseaux, des animaux ou des hommes. D’où vient cet amour ? Il émane de la « Puissance Créatrice de l’Esprit », de l’AMOUR Parfait – du « Père » en nous. C’est parce que le « Père » accomplit le travail dans les plantes, les arbres, les oiseaux, les animaux et l’homme lui-même que nous sommes ici aujourd’hui, vivant, respirant, mangeant, dormant, ayant des enfants, vieillissant puis mourant pour nous rendre en un endroit plus heureux. Tout ceci est l(œuvre du « Père » active en nous. Comment peut-on possiblement nier la vérité de tout ce que j’ai dit ce soir ? Aujourd’hui, vous avez vu un jeune garçon à l’agonie revenir à la plénitude de la vie en un temps très court – est-ce moi qui l’ai guéri ? Pas du tout. De moi-même, je ne peux rien. C’est la VIE, qui est le « Père » actif en toutes choses, qui est venue en pleine force pour réparer un corps souffrant et lui restituer sa pleine santé parce que j’ai cru qu’Elle le ferait et que je n’ai pas douté.

Il y eut des soupirs de satisfaction dans la pièce. Une nouvelle lumière, un nouvel intérêt et même une nouvelle douceur apparurent sur les visages.

-Pourquoi donc l’homme souffre-t-il si cruellement, demanda Miriam ?

-Parce que lorsque l’homme est engendré, quand le VIE prend forme dans la semence, ELLE revêt la condition humaine qui LA sépare de tout autre individu dans le monde. Afin de LA rendre unique, de l’isoler, séparé de toute autre, solitaire, personnelle, SA propre personne, ELLE devient sujette – elle est contrôler par deux pulsions extrêmement fortes dans sa nature terrestre – afin qu’il s’attache à toutes les choses qu’il désire et qu’il rejette et repousse tout ce qu’il ne veut pas. Ces deux impulsions fondamentales de l’homme sont sous-jacentes à tout ce qu’il fait au cours de sa vie et sont entièrement responsables des maux qu’il se crée lui-même. Bien que le « Père » soit actif en l’homme, LA VIE n’a rien, en ELLE-même, de cette condition humaine.

-Par conséquent le « Père » ne retient rien, ne rejette rien, ne condamne rien, ne voit même pas les « fautes ». Tout ce que fait l’homme, que l’homme appelle des « péchés », n’est que de ce monde et n’est puni qu’à l’intérieur de ce monde – car c’es la Loi de l’Existence Terrestre, comme vous le savez, que ce que vous semez, vous le récoltez. Parce qu’il puise la VIE et l’ESPRIT dans le Père, l’homme est lui-même un créateur, en pensée, en paroles et en actes. Tout ce qu’il pense, dit ou fait, et croit, lui revient sous une forme semblable un peu plus tard. Il n’y a pas de punition du « Père ». Quels que soient les maux de l’humanité, elle se les crée elle-même, entièrement.

Les gens se dirent en murmurant que c’était là un tout nouvel enseignement, qui, pourtant, avait plus de sens que tout ce qu’on leur avait dit jusque là.

Quelques voix me pressèrent d’en dire davantage.

-Je vous le dis, en moi vous voyez la VIE active sous sa forme de guérison ; suivez-moi et vous entendrez ce que je dis du SENTIER qu’il faut suivre pour trouver le bonheur ; c’est dans mes paroles que vous trouverez la VERITE de l’Existence qui ne vous a jamais été révélée par aucun autre homme.

-Il a été dit du Messie qu’il révélerait des secrets cachés depuis le début de la création. Si vous écoutez attentivement, en saisissez le sens, en pratiquez la vérité et vous en tenez strictement à leurs lois, vous serez rendus nouveaux et entrerez dans le Royaume des Cieux.

Après que j’eus parlé, les gens restèrent silencieux pendant un moment, puis il s’éleva un bruit de conversations excitées, mais Zedekiah se leva et dit qu’il était temps pour la maisonnée d’aller se reposer. Son fils avait besoin de sommeil, ainsi que sa femme et ses filles, fatiguées d’avoir tant pleuré. Il fut convenu que le lendemain matin, je descendrais vers le port et que les malades me seraient amenés. C’es ainsi que je pus lancer ma mission et que tout fut rapidement arrangé pour moi de la meilleure façon possible. Il semblait que si je ne les guérissais pas, les gens n’auraient aucun intérêt pour tout ce que j’avais à leur dire et qu’ils ne l’accepteraient pas. La guérison démontrait la vérité de ce que je voulais enseigner et mes enseignements expliquaient les raisons pour lesquelles j’étais en mesure de leur apporter la guérison du « Père ».

Lorsque je m’éveillai le matin suivant, je me senti joyeusement vivant à la perspective des choses merveilleuses à venir.

DEMAIN LA SUITE DE LETTRE 2 - 4

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Date de dernière mise à jour : 25/10/2020

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