DEVRAIT ETRE MEDITEE PLUTOT QUE LUE - 4

CHRIST REVIENT – IL DIT SA VERITE - LETTRE 2 – 4

Après avoir déjeuné, je sortis avec Zedekiah pour me rendre au port, le cœur brûlant d’amour pour tous ceux que je croisais. Je les saluai chaleureusement, leur disant que j’avais de « bonnes nouvelles » pour ceux qui voulaient bien les entendre.

Lorsque j’atteignis la jetée, je découvris des hommes, des femmes et des enfants assis par terre, attendant mon arrivée. Quelques-uns tendaient les mains vers moi, m’implorant. Ceux-là avaient l’air très malades, certains estropiés, beaucoup couverts de plaies.

Mon cœur souffrait toujours de leur état pitoyable mais maintenant, je pouvais me réjouir parce que je savais que ce n’était pas la « Volonté du Père » qu’ils soient dans cet état. Au contraire ! Le « Père » était lui-même guérison, santé, bien-être. Je l’avais prouvé la nuit précédente, chez moi. J’exultai à l’idée que je pourrais démontrer cette merveilleuse vérité à la foule qui se rassemblait maintenant autour de moi.

Un visage, vieux et triste, attira mon attention. Elle était toute ridée et voûtée. J’allai à elle et m’agenouillant à côté d’elle, j’imposai les mains sur sa tête et je sentis immédiatement le flux de la « Puissance Père » passer par mes mains et vibrer à travers sa tête jusqu’à ce que son corps tout entier soit secoué par la Force de la Vie qui énergétisait ses membres.

Les gens qui observaient la scène s’étonnèrent en se demandant ce que je pouvais bien lui faire, mais d’autres calmèrent leurs objections. Graduellement, ses membres commencèrent à s’étirer, s’allonger, se redresser, son visage retrouva la vie et la joie de la force revenue. Je l’aidai à se lever, puis elle se tint fièrement debout toute seule. Elle était tellement submergée de bonheur qu’elle se mit à pleurer, puis à rire et à danser, s’adressant aux gens : « Loué soit Dieu » cria-t-elle, « Loué soit Dieu !» et ceux qui étaient là reprirent le refrain. Ils étaient tous profondément émus par ce qu’ils avaient vu.

La cohue des gens qui se pressaient contre ma personne était si grande que Zedekiah m’offrit de l’ordonner. D’une manière organisée, assisté de deux autres spectateurs empressés, il dirigea les malades vers moi, afin que je puisse m’occuper d’eux selon leur besoin le plus profond.

Enfin, se sentant fatigué, mon hôte m’invita à retourner chez lui pour dîner. Il renvoya ceux que je n’avais pas pu guérir par manque de temps. Il leur assura que je reviendrais le jour suivant.

Ce fut une soirée de fête – tant de choses à raconter – tant de choses à célébrer – tant à enseigner – tant à apprendre – et toutes, certainement, de « bonnes nouvelles », le peuple en convenait. Je savais que beaucoup de gens m’acceptaient pour avoir parlé sincèrement de ce que j’avais « vu » dans le désert. Et cela  continua ainsi pendant de nombreux jours. Les gens venaient me voir de loin. Zedekiah et d’autres de ses amis m’aidèrent à ordonner les foules afin de me permettre de guérir et d’enseigner. Les gens écoutaient avec joie. Ils parlaient entre eux du « Père » et se montraient désireux d’en apprendre davantage au sujet des chaînes et des cordes qui liaient les gens à la misère.

La cohue devint si intense que je compris bientôt que j’allais devoir trouver mes propres aides, sur qui je pourrais compter pour m’assister. Il était temps pour Zedekiah de retourner diriger son entreprise de cuir qu’il avait négligée.

Je partis dans les collines pour prier au sujet du choix de « disciples ». Lorsque j’eus acquis la conviction que je serais guidé quand à ce choix, je revins à Capernaüm. Je ressentis une forte inclination à descendre au bord de l’eau pour parler à quelques hommes que j’avais vus écouter attentivement mes enseignements.

La question était de savoir s’ils allaient abandonner leurs filets de pêche pour me rejoindre. Mais lorsque je les appelai, Simon, André, Jacques et Jean, Ils vinrent immédiatement, heureux de m’aider dans mon travail de guérison et d’enseignement. D’autres nous rejoignirent aussi et c’est ainsi que je commençai mon travail parmi les gens.

Je quittai la maison de mon hôte, Zedekiah, avec sa ferme assurance que je pourrais y retourner en tout temps.

C’est ainsi que je commençai ma mission d’enseignant et de guérisseur, traversant villes et villages pour me rendre partout où le besoin se faisait sentir. Avant de partir, je ressemblai les jeunes hommes qui avaient accepté avec joie de m’aider, Ils écoutaient mes enseignements et étaient émerveillés par ce que je disais. Il était vital que je leur explique d’abord les circonstances dans lesquelles j’avais vécu ce qui m’avait été révélé dans le désert.

Je leur racontai qu’en dépit de la vie oisive que je menais jadis, j’avais toujours éprouvé une profonde compassion pour les gens. C’était ma compassion qui m’avait fait me détourner du « Dieu » enseigné par les Rabbins. Lorsque je parlai de mon rejet total d’un Jehovah vengeur, je pus voir le choc, puis le doute apparaître sur leur visage.

Je leur expliquai longuement que j’avais demandé comment il était possible de parler d’un Dieu « bon » alors que des enfants innocents enduraient tant de souffrances. Pendant que je parlais, je vis leurs visages se détendre progressivement. Je continuai à exprimer mes anciens doutes et ma colère jusqu’à ce que je voie leur expression se transformer en acceptation, puis en accord total. Je découvris que je les avais renvoyés à leurs propres doutes et questions, qu’ils n’avaient jamais eu le courage de traduire en paroles.

Pendant que nous parlions ensemble, je pus sentir leur soulagement de ne plus être seuls dans leur révolte secrète vis-à-vis des enseignements des rabbins.

Je leur dis qu’il était venu un moment où j’avais réalisé encore plus clairement que je gâchais ma vie. Je voulais changer et sentais impérativement que je devais aller voir Jean Baptiste pour commencer, si c’était possible une nouvelle vie.

Je décrivis ce qu’il m’arriva pendant le baptême puis pendant les six semaines que je passai dans le désert. J’expliquai que ma conscience se purifia progressivement de toutes mes anciennes pensées et croyances, de mes attitudes, mon arrogance et ma rébellion pendant que je passais par les profondes révélations et visions qui me montraient la « Réalité » que j’appelais maintenant le « Père ».J’expliquai la nature du « Père » et que cette « Divine Nature » constituait également la « Volonté Divine ».Je leur dis que c’était l’homme lui-même qui, à cause de ses erreurs de pensée et de comportement, s’était fermé au « Père » en lui et que l’homme seul, en se repentant d’abord, puis par une purification mentale-émotionnelle, pouvait trouver son chemin de retour à une communication totale avec le « Père ». Lorsque tout cela serait accompli, toute la Nature du Père serait libérée dans l’esprit, le cœur, le corps, l’âme et la vie de la personne, de même que dans son environnement et ses expériences. Lorsque cela se produirait, une telle personne entrerait dans le Royaume des Cieux gouverné par le Père et le Royaume des Cieux s’établirait de même dans la conscience de la personne. Elle aurait alors atteint le but de son existence.

Comme je parlais à mes disciples, je vis leurs réactions se refléter sur leur visage. Tout doute avait disparu et ils affichaient maintenant une lumière naissante de compréhension et de joie. Ces jeunes hommes devinrent des croyants enthousiastes et s’exclamèrent : « C’est vraiment une bonne nouvelle ! »

Cependant, après leur première acceptation de tout ce que j’avais dit, il vint des temps où ils se demandèrent si tout ce que je disais pouvait être vrai. Je le compris. Pour être prêt à se débarrasser de l’image de Jéhovah si profondément ancrée dans leur esprit, il fallait une bonne dose de courage.

Il y eut des moments où ils parlèrent entre eux se demandant qui était cet homme qui revendiquait de telles merveilles. En supposant qu’ils se joignent à moi et qu’il advienne que j’étais réellement un messager de Satan, que se passerait-il alors ? Ils seraient sévèrement punis par Jéhovah.

Ils avaient beaucoup à perdre – leur réputation de jeunes hommes sobres et travailleurs, leur statut social de commerçants et artisans, la perte de leurs revenus, et le plus gros des obstacles, la colère probable et le rejet de leurs familles. Et que recevraient-ils en retour ?*

Je leur dis que je ne pouvais leur promettre aucune récompense terrestre s’ils m’aidaient à répandre « l’évangile de la bonne nouvelle ». Je ne doutais absolument pas que partout où nous irions, nous recevrions le gîte et le couvert et serions bien reçus par les gens. Je ne pouvais que leur promettre la Vérité que le « Père » connaissait leurs besoins, y répondrait et les garderait en bonne santé. Je pouvais aussi leur promettre qu’en se tournant vers le « Père » et en lui faisant confiance en toute chose et en toute occasion, ils seraient heureux comme ils ne l’avaient jamais été. Ils expérimenteraient eux-mêmes le Royaume des Cieux dans la mesure où ils rejetteraient les exigences de leur ego et se mettraient au service d’autrui. Ils seraient témoins de guérisons, celles-ci augmenteraient leur foi et leur donneraient le courage de supporter tous les inconvénients de l’aventure.

Et c’est ainsi que nous en vînmes à commencer notre mission la « BONNE NOUVELLE3 de « l’EVANGILE DU ROYAUME »

J’envoyai ces jeunes gens me précéder dans les villes que nous devions visiter. En arrivant, ils disaient aux gens de se rassembler pour entendre la « Bonne Nouvelle du Royaume des Cieux ». Les gens étaient étonnés et voulaient en savoir davantage, mais les disciples les pressaient d’aller chercher leurs amis en voisins ; on leur dirait de quoi il s’agissait lorsque Jésus arriverait et il y aurait des guérisons de leurs malades. Tout excités beaucoup de gens coururent aider à répandre la bonne nouvelle et rapidement, ils se rassemblèrent en une foule immense.

Moi qui étais si fortement et passionnément révolté contre les homélies religieuses moralisatrices, menaçant les pécheurs de violences, de punitions et de damnation, je marchais maintenant joyeusement à la rencontre des foules.

J’avais une bonne nouvelle à leur transmettre pour illuminer leur journée, et la guérison des maladies et afflictions pour réjouir leur vie.

Là où, autrefois, je me mêlais aux gens de manière égoïste et les mains vides, profitant de leur bonne volonté et parfois de leur générosité avec peu de gratitude, je venais maintenant avec une abondance de possibilités vivifiantes pour ceux qui étaient prêts à écouter mes paroles.

DEMAIN LA SUITE LETTRE – 2 - 5

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Date de dernière mise à jour : 26/10/2020

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