Toutes les images apparaissent ou sont enregistrées au sein de la conscience.

Il n’est personne, aucune entité, pour le voir. Tout ceci se produit simplement en l’Être.

- Tout se produit entièrement de soi-même car il n’est personne en fait pour faire arriver quoi que ce soit.

- La seule réalité qu’ont « passé » et « futur » est, en fait, une réalité en tant qu’idées.

- Rien n’a eu lieu, bien, qu’une pensée puisse surgir qui affirme que des choses ont eu lieu.

- Tout est Être, et aucune vision particulière n’est « juste » ou « fausse ».

- La vie est simplement un jeu d’images surgissant en ce moment même.

- Être est déjà le cas, quoi qu’il apparaisse.

- Essayez donc de ne pas être !

- Avec la connaissance, les pensées continuent à surgir, mais apparaissent de façon objective, de la même façon qu’apparaissent un arbre, un son ou une sensation.

- Quoi qu’il apparaisse comme réalité maintenant, est réalité.

- Qu’il y ait identification ou qu’il y ait libération, les deux apparaissent dans le film de l’Être.

- La conscience, ou l’Être, apparaissent en tant que ce grand jeu de la vie – que peut-être nous pourrions considérer comme un film.

- L’Être est le film et l’écran, et tous les personnages, et toutes les histoires.

- En fait, il n’est rien ni personne nulle part nécessitant la libération. Le film suit son cours mais rien ne s’est réellement jamais passé. En ce sens, quelle importance a la libération ?

- Être est Votre nature, et le film dans toute sa glorieuse non-illumination est comme Vous vous apparaissez à Vous-même. Pourquoi ne pas y glisser quelques passages palpitants ayant trait à la libération ?

- La vie est déjà parfaite dans toute son apparente imperfection, que ce soit vu ou pas.

- Il n’y a que ce qui est. Ce qui est ne peut être esquivé.

- L’évolution est une histoire. Être est déjà Votre nature véritable - que cela soit reconnu ou non.

- Il n’est que conscience présente. C’est ce que Vous êtes, et ce « en » quoi « vous » apparaissez.

- Vous avez été partout et avez tout essayé dans votre quête pour l’illumination sans jamais remettre en question l’idée que l’illumination soit la solution. La quête elle-même aggrave le désespoir. Vous êtes constamment en train de fuir une chose pour en poursuivre une autre, sans jamais vous interroger pour savoir si cette course a un sens quelconque.

- La seule réalité qu’il y ait, est ce qui apparaît en l’instant.

- « Vous » n’est qu’une pensée.

- En l’Être, il y a des possibilités infinies, et chaque personne ici présentera une version unique de la réalité. Tout cela se produit en l’Être cependant, si bien qu’aucune version n’est plus importante qu’une autre.

- Là où il y a recherche, il n’y a pas d’issue. Elle ne conduit à rien. La recherche fait partie de l’histoire de séparation. L’idée qu’elle mène quelque part fait partie de l’histoire.

- Quoi qu’il apparaisse, cela se produit totalement spontanément et non comme un but atteint au terme de la recherche.

- Quoi qu’il apparaisse, apparaît spontanément. Qu’il y ait recherche ou non, Être n’a pas pour objectif final de parvenir au repos ; ça c’est simplement l’histoire dans la pièce. Être est tout repos et toute tension. Être est tout ce qui est.

- Être est tranquillité absolue – et aussi, tension et lutte relative.

- Le « moi » n’est pas un objet fixe – c’est simplement une pensée, une adhérence psychologique.

- Quoi qu’il apparaisse dans l’instant est réalité.

- Être est sans raison – c’est simplement.

- Peut-être pourriez-vous demander pourquoi cet arbre est en train de pousser là, et je pourrais répondre avec une histoire de graine tombée au sol, il y a trente-huit ans.
En fait, il est simplement un arbre là. Rien n’a besoin d’être dit du tout. L’apparition même de l’arbre tient du miracle, et dans la reconnaissance de cela, toute question portant sur le « pourquoi » de son apparition peut sembler plutôt amusante.

- Il n’est que présence, ce qui est. Ceci est tout ce qui est.
La présence demeure totalement non affectée par les histoires qui apparaissent en elle.

- Quoi qu’il se passe, il n’est qu’Être. Vous ne pouvez faire un pas de travers, car rien ni personne ne va nulle part.

- « Vous » n’êtes pas un personnage en route pour un voyage vers la réalisation de soi.

- Les « autres » sont simplement des images qui se lèvent spontanément dans la conscience, accompagnées d’un commentaire mental qui présume ou attribue un « quelqu’un intérieur » aux images.

- S’il est évident qu’il n’est personne ici, alors il sera également évident qu’il n’est personne là.

-Tout ce qui semble être « moi » - pensées, sensations, etc. – est présumé surgir similairement « à l’intérieur » des « autres ».
Cependant quelle preuve, en fait, y a-t-il à cela ? N’est-ce pas simplement une présomption qui n’a pas été examinée attentivement, cette idée que puisque pensées et sensations semblent constituer un « quelqu’un » ici, d’ »autres » là-bas doivent avoir leurs propres pensée et sensations ? Qu’est-ce qui est réellement connu à propos de ces « autres » si ce n’est une image visuelle, ou encore, peut-être un bruit aigu, si une épingle est piqué dedans ? Il est « su » que les « autres » ont des pensées et sensations uniquement parce qu’ils le disent. Et qu’est-ce que leurs paroles, hormis l’image de lèvres qui s’agitent accompagnées de sons apparaissant dans la conscience ?
Sur la seule base des preuves présentes, y a-t-il aucune autre pensée et aucune autre sensation où que ce soit, en dehors de celles qui surviennent ici ?

- Il n’est pas de « nous » qui pourraient être éveillés. Il n’est pas d’entités - il n’est qu’Être. C’est Être qui est éveillé. Ou pour être plus exact, Être est éveil.

- Être est éveil – déjà. Même si l’histoire dans la pièce ne comporte pas cette reconnaissance. Être n’est pas quelque chose qui puisse être atteint par un « quelqu’un » simplement apparent s’appliquant à dissiper l’ignorance à travers une voie de connaissance de soi ou quoi que ce soit d’autre.

- « La vérité » n’est pas un grand secret caché qui a besoin d’être révélé à travers une approche graduelle d’acquisition de connaissance. Toute chose est actuellement en train d’apparaître au sein de pas-de-chose. Un point, c’est tout !
C’est ce qui est, même si cela inclut une histoire à propos de l’ignorance-qui-doit-être-dissipée. Ce qui est, l’est immédiatement et totalement. Sons, pensées, sensations, images visuelles – quoi qu’il apparaisse maintenant et en compagnie de ce en quoi cela apparaît – est ce qui est. Ce qui est n’est pas révélé par la connaissance – c’est simplement.


- Le souvenir est une histoire surgissant en l’instant à propos de ce qui serait arrivé antérieurement. Il n’a aucune validité autre qu’en tant qu’histoire. Il n’est en fait aucune histoire – seulement présence.

- Être est toujours ici même, - fondement de l’apparition de toute chose. Être est ce que Vous êtes. Tout apparaît parce que Vous êtes.

- La libération n’est pas le « remède » aux problèmes et n’est certainement pas le résultat final de quelque processus que ce soit.

- Le « je » est pensée et la pensée n’a aucune capacité à l’action quelle qu’elle soit. Les pensées ne sont que de simples images apparaissant et disparaissant dans la conscience.

- Tout survient entièrement de soi-même – y compris l’identification et l’absence d’identification. L’identification, la survenue de la notion d’un « moi » séparé, n’est pas causée, et sa disparition n’est pas l’effet d’une cause quelconque.


- Les pensées sont comme les bulles de textes d’une bande dessinée. Lorsque vous regardez simplement une bande dessinée, vous voyez les images et vous voyez les bulles de textes. Lorsque vous lisez la bande dessinée, vous entrez dans le monde que paraissent créer les mots des bulles de texte, et cela peut devenir plus significatif, plus la réalité, si vous voulez, que les seules images.

- Lorsque l’histoire mentale est prise pour la réalité exclusive, il y a concurremment division et fragmentation.

- Les pensées apparaissent dans la présence – la présence n’apparaît pas dans les pensées.

- Lorsque les pensées sont vues en tant que pensées et que le point de vue qui en dérive n’est pas présumé exclusif et seul valide, il y a simplement présence, sans temps et par conséquent sans cause ni effet.

- Il n’est personne d’asservi et par conséquent il n’est pas de libération de la servitude.

- Lorsqu’il est évident, sans l’ombre d’un doute, qu’il n’est pas d’entité qui soient asservies, tous efforts exercés pour une libération par le questionnement ou n’importe quel autre moyen devient une vraie plaisanterie.

- Il n’est ni êtres libérés ni êtres asservis : il n’est qu’Être.

- Il n’est rien qui ne soit réalité. Il n’est qu’Être.

(Extraits du livre "ÊTRE" de Nathan GILLY

Retransmis par Cid Pad et PierreVailancourt

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Date de dernière mise à jour : 09/02/2020

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