J’aimerais aussi vous rappeler et imprimer en votre conscience qu’au moment où le plus pauvre des êtres humains réussit à comprendre la véritable nature de ses origines et peut faire usage de cette connaissance, il peut commencer à se sortir de ses ornières et peut alors s’élever à toute hauteur qu’ll choisira – à condition que, quotidiennement, il se syntonise à la SOURCE DE SON ÊTRE et puise à Sa Puissance Infinie, à sa Vie, son orientation, son inspiration et sa direction.

Vous n’êtes pas victime du destin – vous êtes victime de votre propre conscience créatrice jusqu’’au jour ou vous réaliserez que c’est vous-même qui modelez votre conscience. Lorsque cette Vérité glorieuse fera son chemin dans votre conscience, vous commencerez à changer l’orientation de votre vie et découvrirez enfin que vous pouvez travailler à devenir un Maître et atteindre la liberté totale dans la CONSCIENCE DIVINE.

Essayez de vous rappeler que, dans votre recherche spirituelle, votre objectif devrait être de maintenir vos fréquences de conscience, aussi constamment que possible, dans vos perceptions spirituelles les plus hautes. C’est extrêmement difficile à faire pour l’esprit humain, puisque il se tourne impatiemment vers de nouvelles stimulations mentales/spirituelles chaque fois que son intérêt est éveillé.

Mais je dois dire qu’il n’est pas suffisant de lire ces Lettres pour se tourner ensuite vers d’autres livres en espérant y trouver quelque vérité plus haute ou plus inspirante.

Moi, le Christ, je vous dis, en vérité, qu’il n’existe pas de vérité plus haute, ni de voie plus haute à votre disposition à ce jour.

Il pourra parfois vous sembler avoir trouvé quelque chose de mieux, parce qu’au niveau de votre conscience humaine présente, vous pouvez vous relier plus facilement à ce qui y est écrit – mais vous pouvez être sûr que LA VERITE SPIRITUELLE de L’EXISTENCE est la seule CONNAISSANCE qui vous conduira finalement à la CONSCIENCE CHRISTIQUE, qui est votre vraie destination, à l’exclusion de toute autre.

La CONSCIENCE CHRISTIQUE est la conscience spirituelle de tous les grands Maîtres. Il n’y en a pas de plus haute. Pour parfaire votre compréhension, vous pouvez chercher des auteurs qui ont trouvé leur voie et qui pratiquent ce qui est écrit dans ces Lettres, mais ne suivez pas ceux qui suivent déjà d’autres écrivains et citent d’autres autorités, et qui cherchent encore, à travers la pensée humaine, le moyen de pénétrer l’immensité de la Vérité spirituelle – qui est au-delà de la pensée humaine. Ceux-là comme vous-même, en sont encore aux contreforts de la conscience – ils n’ont pas encore pénétré l’ozone mental/émotionnel qui leur permettrait de se rapprocher des confins de l’ESPACE.

Ne suivez pas ceux qui trouvent du plaisir à – et écrivent – des « merveilles » de pratiques occultes et qui cherchent  vous amener à les pratiquer aussi, prônant l’usage de substances matérielles pour augmenter votre énergie dans divers domaine de votre vie. Quand vous utilisez des substances matérielles telles des cristaux, des bougies, de l’encens ou des bâtonnets parfumés, vous focalisez votre conscience humaine sur  des choses qui ont une signification humaine à vos yeux et qui vous donnent du plaisir. C’est ainsi qu’elles ancrent votre conscience humaine aux « effets » de la conscience humaine, ce qui vous ramène constamment à des niveaux fixes de conscience humaine. Tandis que si vous voulez ascensionner dans les véritables dimensions spirituelles de conscience, votre objectif est de pénétrer puis de transcender la dimension terrestre de la conscience humaine. La seule vraie énergie, la seule vraie Force de Vie dynamique de guérison vient de votre contact constant avec la CONSCIENCE DIVINE. En continuant votre voyage vers le haut, vous ferez connaissance avec les vibrations plus fines des plans astraux mais ne vous attardez pas à ces niveaux, car ils ne sont que des manifestations de formes physiques supérieures de conscience et ne sont pas censés être votre véritable destination.

La syntonisation avec la Conscience Divine et la totale maîtrise de soi devraient être votre raison de vivre et votre unique but. Lorsque vous l’aurez atteint, tout ce que vous n’aurez jamais désiré pour vous-même sera vôtre – d’une manière nouvelle, transcendante et éternelle.

Vous pourriez lire ces Lettres et décider de vouloir continuer comme vous êtes – dans votre conscience égoïque, faisant confiance à la Conscience Divine pour vous aider dans les moments difficiles. Mais je peux vous dire que la vie elle-même finira par vous convaincre que toute autre voie ne vous apportera pas les récompenses que votre âme, cachée et attendant silencieusement sa libération, aspire à vivre – particulièrement celle de sa complète réunion à la Conscience Divine.

Le plus grand cadeau que vous puissiez vous faire – ou à quelqu’un d’autre – est d’accepter avec gratitude en votre esprit – et de tenter de l’instiller en d’autres esprits réceptifs – la compréhension pleine et inspirée de qui « vous et les autres » êtes en réalité et de ce qui peut vraiment s’accomplir lorsque « vous et les autres » abandonnez votre volonté propre et cherchez votre aide, votre orientation et la satisfaction de tous vos besoins auprès de la SOURCE de votre ÊTRE.

Devenez une Lumière vous-même – et pour quiconque peur la recevoir.

En même temps, personne ne peut absorber un enseignement l’estomac vide ; c’est pourquoi une certaine quantité de nourriture physique devrait être donnée pour aider le processus de développement spirituel-physique évolutif, si vous chercher à enseigner des gens matériellement pauvres. Soyez prêt à donner et sachez qu’en donnant, vous faites partie du système de « donner et recevoir » de l’univers tout entier.

Il est impossible de donner et de ne pas recevoir en retour – à moins que vous-même ne croyiez vivre uniquement que des revenus de votre travail, de votre compte bancaire et de vos investissements. Si c’est là ce que vous croyez, alors c’est ce que vous vivrez.

Tant que les gens ne se réveilleront pas vraiment et n’ouvriront pas les yeux jusqu’à comprendre vraiment qu’ils sont l’individualisation de la SOURCE de leur ÊTRE, qui est une combinaison des IMPULSIONS PARFAITES de Créativité et d’Amour, ils resteront attirés par les tentations du matérialisme, par la satisfaction de leurs désirs corporels et par le désir de leur promotion personnelle au détriment des autres – allant des prises de contrôle et des grèves dans les affaires et dans l’industrie jusqu’aux disputes grossières dans les relations, aux meurtres, aux viols et à la guerre. Chaque fois qu’une personne exerce son ego au détriment d’autrui, la discorde et la colère s’installent.

C’est là la Loi primordiale de l’Existence, qui doit être rendue publique dans le monde entier.

Comment, alors, la nature humaine devrait-elle s’efforcer de vivre quotidiennement dans un monde naturellement dominé par les pulsions égoïques – le désir forcené de satisfaction personnelle ?

La réponse réside dans ma déclaration : « Faites à autrui ce que vous voudriez que l’on vous fasse. »

C’est le premier pas pour maîtriser la pulsion égoïque.

Lorsque vous êtes impliqué dans une dispute, que justice pleine et entière soit rendue par chacune des parties à l’autre.

Ecoutez – absorbez – tenez compte – faites amende honorable autant que possible.

Assurez-vous que dans vos exigences, vous n’empiétez pas sur le bien-être d’autrui – que ce soit au niveau personnel, des plaisirs, des affaires ou de l’entreprise.

Rappelez-vous que ce que vous faites à autrui vous sera finalement fait. Rappelez-vous que vos pensées et vos actes d’aujourd’hui prendront forme dans votre vie dans les jours, les mois ou les années à venir. Parfois, il faudra des années pour que ce que vous avez semé croisse jusqu’à sa récolte et vous aurez oublié que vous l’aviez semé. Cependant, soyez certain que ce que vous faites aujourd’hui vous sera retourné sous une forme plus ou moins analogue, bien que vous puissiez peut-être ne jamais le reconnaître ou en percevoir le lien.

Ce que vous voudriez que l’on dise de vos fautes, dites-le – et pensez-le – des fautes que pourraient commettre les autres – amis ou étrangers.

Offrez l’acceptation et le pardon que vous aimeriez recevoir. Qu’est-ce que le vrai pardon ? C’est un état de compréhension de l’autre et des raisons de son comportement, si claire que vous puissiez dire en toute honnêteté qu’il n’y a rien à pardonner.

La loyauté, la bonté et la générosité que vous voudriez recevoir lorsque vous avez des ennuis – donnez-les aux autres lorsqu’ils luttent sous de pesants fardeaux. Ne leur tournez pas le dos froidement.

Apprenez à regarder les autres ou une situation avec discernement bienveillant. Voyez-les comme ils sont en ce moment, puis rappelez-vous que je les regarde avec amour et compassion.

Si vous voyez en eux un réel besoin d’amélioration – pour leur propre bien et l’amélioration future de leur bien-être – regardez-les uniquement à travers les yeux du cœur et de l’amour et voyez-les tels qu’ils pourront être dans le futur. En pensée, conduisez-les vers leur SOURCE de l’ÊTRE et sachez que votre prière les a certainement bénis et ouvre la porte à leur développement. Laissez-vous guider par la Conscience Divine pour savoir si vous pouvez aborder le sujet de leur « amélioration » et demandez comment cela pourrait se faire pour qu’ils acceptent volontiers les conseils et le succès final de leur développement personnel.

Si quelqu’un veut vous dire à quel point vous l’avez blessé à un quelconque moment – tenez-vous – ou asseyez-vous – tranquillement immobile et sachez qu’il s’agit d’un véritable défi à votre pulsion égoïque. C’est un moment crucial pour vous – votre plus grand test.

Comment vous en tirerez-vous ? Vous trouverez-vous des excuses et vous défendrez-vous en considérant et même en disant que vos actes ne devraient pas avoir blessé l’autre – et qu’ils étaient entièrement justifiés vu la situation ? S c’est votre réponse, alors votre pulsion égoïque domine encore complètement votre conscience.

Si toutefois, vous pouvez prendre conscience que votre instant de vérité est là – et du fait de cette prise de conscience – vous arrivez à rester tranquille et calme et à écouter décrire la souffrance que vous lui avez causé, vous avez réussi pour la première fois à surmonter votre ego.

Ensuite, la chose urgente à faire est d’écarter fermement votre besoin de vous défendre et d’essayer de comprendre sincèrement ce qu’il vous dit. Vous ne pourrez le faire sincèrement que si vous pouvez vous effacer suffisamment pour entrer dans une zone de silence intérieur où vous pouvez entrer complètement dans sa souffrance, écouter ce qu’il a à dire et recevoir sa peine dans votre cœur. Si vous pouvez le faire, vous serez entré dans sa peau. Et quand vous aurez pu entrer dans sa peau et ressentir sa peine, vous aurez envie d’exprimer du fond du cœur votre regret pour ce que vous avez fait ; la peine que vous avez infligée sans le savoir, par ignorance, deviendra votre propre peine et vous n’aurez de cesse que vous réussissiez, par des paroles affectueuses, à éliminer tout résidu de peine de sa conscience. Vous aurez alors guéri la blessure qui sera également éliminée de votre système de conscience électromagnétique. Vous aurez remporté une grande victoire sur vous-même. Vous aurez atteint ce point de force intérieure et d’endurance où vous pouvez sincèrement percevoir que la réalité d’autrui est d’égale valeur à la vôtre. Vous aurez reconnu et accepté que les autres peuvent être blessés par vos actes exactement comme vous avez été blessé par d’autres.

Un fois atteint ce grand moment de vérité dans votre vie, vous vous trouverez capable de naviguer entre vous et les autres de manière tout à fait agréable, capable de voir les évènements de leur point de vue aussi facilement que du vôtre. Il s’établira un grand équilibre entre les besoins d’autrui et les vôtres et vous entrerez dans un état de paix, puisque vous serez alors sûr de traiter les autres avec équité et générosité d’esprit. Vous avez maintenant commencé à lever les barrières entre vous et les autres et vous les recevez dans votre cœur.

Vous avez aussi commencé à abaisser vos défenses et de ce fait, vous verrez que –finalement – vous parvenez à l’estime de soi et à la paix de l’esprit.

Cette nouvelle compréhension des sentiments d’autrui vous inspirera un grand respect pour eux. Vous aurez toujours envie de les traiter justement, de leur donner leur dû ; vous n’aurez pas envie de profiter de leur bon cœur, de les humilier, de rabaisser leur amour-propre ; vous serez toujours prêt à les encourager et à les relever lorsqu’ils seront dans la peine – physique ou émotionnelle.

Vous vous verrez faire ces choses pour vous aussi. Vous deviendrez votre propre conseiller, soutien, guérisseur.

Vous verrez chacun, quel que soit son statut, sur le même pied d’égalité que vous et vous verrez que vous êtes l’égal de tout autre, fût-il roi, pape ou président car sous les apparences, vous sortez tous deux de la GRANDE UNITE DE L’ÊTRE.

C’est pourquoi vous ne vous sentirez plus en inadéquation en aucune situation, parce que vous aurez avancé dans la force et la sagesse que vous tirez de la Conscience Divine et reconnaissez que vous aussi, vous avez des droits égaux à ceux d’autrui.

Tranquillement, calmement, vous ne permettrez pas à autrui de profiter de vous. Vous serez capable d’exprimer clairement et honnêtement votre pensée, avec le respect dû aux sentiments d’autrui. Vous n’aurez plus envie de dénigrer les autres ou de les rabaisser. Au contraire, vous ferez tous les efforts possibles pour sauvegarder leur estime d’eux-mêmes tout en expliquant votre vérité avec clarté, mais aussi avec amour.

Rappelez-vous, lorsque vous exprimerez votre vérité à autrui, qu’il n’est pas de votre ressort de lui dire ce qu’il devrait faire en une quelconque circonstance ou comment il devrait réagir à vos paroles.

Cependant, tout en respectant les VALEURS UNIVERSELLES de parfaites honnêteté, de travail consciencieux, de bonne volonté envers les autres et d’aide aux économiquement faibles, tout être a le droit d’exiger que ces valeurs aient la priorité sur toute autre considération de CONVENANCE dans le groupe, l’entreprise communautaire ou l’action nationale.

SUITE : LETTRE 9 - 4

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